Nuits De Melancolie, Jours D’Ivresse (Part 1) Nights of Melancholy, Drunken Days (Part 2): La Vie: Ses Peines Et Ses Joies

By Floran Cazeau

This book is a message to the reader, telling him/her who I am, and how I perceive life and this world that we, human beings, share. This book depicts everything that my soul feels throughout my entire existence; which is why I call myself a chanter of life and everything evolved fom it. I sing death, love, and all things that arouse my senses and my mind!

O, I must be thankful to the great Almighty for the energy he blew on me, when I thought I was already finished; certainly, for the breath, like ether, that spreads out of me without it ever evaporates. Yes, I must say thanks to the holy Lord, for he has tied me to you all, O human brothers, by my pen and the mutual warmth that bonds us.

• Language: English
• Publisher: Trafford Publishing
• Release date: May 23, 2017
• ISBN: 9781490782058

Floran Cazeau

Hello dear readers, Floran is back with this new book and you will find him full of enthusiasm this time in a new decor but animated of the same passion. This book is presented in two parts or chapters, in a dualism of languages English and French to accommodate, in a general manner, the readers of both worlds. Now that he presents "A Rose For You," and he is sure you will find your rose of this bouquet of poems that is for all of you readers craving for passion or who dream to find a discrete space for your soul to withdraw or relax.

Book preview

Copyright 2017 Floran Cazeau.

All rights reserved. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system, or transmitted, in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, or otherwise, without the written prior permission of the author.

ISBN: 978-1-4907-8205-8 (E)

ISBN: 978-1-4907-8206-5 (SC)

Library of Congress Control Number: pending

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Trafford rev. 05/18/2017

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CONTENTS

Dédication:

Introduction

Nuits Sauvages

Ces Odes pour Vous!

Comme je suis

L’Honnêteté

Si Jamais Il Me Reste Un Droit

Je ne veux pas finir dans l’Enfer!

Mr Didier Le Bret

Un petit morceau de gâteau

Vedettes du Mini-Jazz

A vous, nos musiciens à vent!

Dieu M’a Béni!

Plages d’Haiti

L’Ennemi

Devenir Un Vieil homme

Quelqu’un vous aime

Noëls Que J’ai Connues!

Palmistes d’Haiti

Claudia ma poodle

Amour Sacré

La Terre et Ses Pleures

L’infirmière

Merci amis de Face Book!

J’ai grandi

La Plume

Les USA, Terre Nourricière.

On Meurt..

Quel Âge as-Tu?

Heureux d’être noir

Enfants des Cités

La Gestapo

Le monde en péril

La Vie

Que Pensez-vous de Haiti?

Bonne fête de Grâce!

Le Destin

Poésie Concubine

À lui seul des louanges.

Je Suis Haïtien

L’instinct Criminel

La Femme

Qu’est-ce qui vous reste à faire?

Notre Eté n’a pas changé

Cloche

Whitney Houston Est Partie

Je M’étais Dopé

Nos Familles et Potes

Mentir

Soleil

Nos Mangues

Que sont-ils devenus?

Adolescente Reine

Je Ne Suis Rien

Mon Père

Je m’en fous et je vous aime

Vanitas vanitum!

Je ne Vous vois Pas!

Que nous reste-t-il d’Haïti?

L’Âme Américaine

Haïti et son Calvaire

Joyeux Aniversaire Naomie

Le Clochard

Le Temps et La mort

Enfants d’Histoire

Parlez-Moi

A un ami de FB

DÉDICATION:

Dédié à mes deux Filles Naomi et Cynthia Cazeau, mon fils Dave Cazeau, ma femme Venise Cazeau, mes frères :Jean Better et Berne Cazeau(de regrettables mémoires), Castro et Kalito Cazeau; mes soeurs: Yolette, Kalita et Embrésine Cazeau.

Mes regrettables et chers parents décédés: Mme Florimise Toussaint et Mr Brutus Cazeau .

INTRODUCTION

Je ne m’étais rendu nul part, tout étant toujours dans le même coin du grand boulevard observer la vie qui roule dans ses couleurs, ses bonnes ou fâcheuses notes, et son rythme.

Je suis encore là dans le même convoi des vivants et des morts, ne me reconnaissant ni vivant ou mort, me regarder et vous observer à la fois, sans que nul de nous ne s’aperçoive dans cette sourde tumulte qui nous engorge et nous hypnotise.

Je vous salue tous et vous reviens avec le même sourire et un autre bouquet de poèmes qui n’est autre que des notes de joie, de peine et d’amour qui sonnent et résonnent dans nos vies de chaque jour.

En aucun cas que ces notes ne riment pas avec vos goûts ou fantaisies, je m’en excuse parceque je ne les invente pas mais qu’elles tombent naturellement dans le champ de ma contemplation poétique. Elles me sont venues et c’est mon obligation de les recevoir et les diffuser dans toutes leurs folies et naïf naturalisme.

Comme de toujours, je ne vous oblige pas, mais que je vous invite à lire cet ouvrage et trouver les notes qui vous ressemblent ou qui vous rappellent une vie, une expérience vécue, ou même un ami, un temps, ou un souvenir oublié.

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NUITS SAUVAGES

Ô nuits de rêves, embaumées d’amour,

Perdues depuis si longtemps

Mais que j’ai perçues voler toujours,

Enchantées et douces comme avant,

Dans la folle vision de mes vingt ans;

Oui mes beaux vingt ans

Enfuis dans le néant,

Qui s’envolaient tout en chantant.

Nuits Sauvages….

Nuit de folles valses et fiévreuses étreintes,

Où l’amour qui nous empare, bouillonne

Dans nos chairs qui frissonnent.

Ô nuits saintes de l’été

Qui nous font oublier

Nos jalouses plaintes!

Mielleuse nuit des amants

Qui se bécotent jusqu’à l’aurore

Comme des colombes

Soupirant passionnément

Toute la nuit jusqu’à la tombée du jour!

O Jeunes colombes qui, d’amour,

S’enchantent et se dévorent

Comme des affamés carnivores

Perdus dans l’épaisse brume

De l’Angélus qui s’endort.

Nuits Sauvages….

Nuit des vierges! Ô nuits des archanges,

Nuits où tout se confond dans un nocturne mélange!

Nuit des jouisseurs et des ivrognes

Qui s’en foutent du temps et de leurs besognes!

Oui nuit où les étoiles se cognent,

Dans la voûte du Ciel où elles s’engorgent!

Nuits Sauvages….

Ô Nuits hantées,

Nuit de détresse où j’ai pleuré

La mort d’un frère ainé

Qui m’a regardé dans les yeux,

Comme il succombait, regardant les cieux,

Et incapable de rendre ses voeux!

Nuits Sauvages….

Ô belle nuit qui m’enveloppa, un beau soir,

Dans ses ombres noires

Qui me crampaient le corps et l’esprit,

Comme j’attendais qu’un rêve fortuit

M’enlevât de ma folie et faim d’amour

Au monde des pucelles cherchant la cour!

O jolies pucelles qui, le long de mon adolescence,

M’ont bravé dans une aventure d’insolence!

Nuits Sauvages….

Nuit de lumière envoutée d’étoiles;

Nuits noires, ô nuits éternelles

Qui nous voilent!

Folles nuits des tourterelles

Qui, d’amour, se dévorent

Jusqu’à l’aurore

Où le soleil s’apprête à éclore.

Nuits Sauvages….

Nuits chaudes et douces qui enfantent l’aurore

Qui fait jour sur les forêts noires du nord,

Où dorment les géants sycomores!

Nuits d’affection et de bohème

Pour les coeurs qui s’affolent et qui s’aiment!

Nuits de passion parfumées d’illusion,

Ô nuit sauvage, nuit d’hiver et de folles sensations!

Nuit d’automne, Ah nuit de longues besognes,

Où les chants d’amour se mêlent aux cris des cigognes!

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CES ODES POUR VOUS!

Loups et louves de mon temps,

Qui n’ont pas vu ce printemps,

Se reposant, belles et beaux

Dans leurs éternels caveaux!

On vous comprend morts,

Mais que vous viviez encore,

O comme ces éternels sycomores,

Que les souvenirs décorent!

Pour vous aussi, résonnent ces Odes

O cavaliers aux santés commodes,

Dispersés, sous le firmament béni

Qui vous comble de sérénité et de vie!

J’ai entendu le timbre de vos cloches

Dans la vie arbitraire qui nous décroche;

O qu’aux flambeaux de vos torches,

Les souvenirs de ma jeunesse s’accrochent!

S’il vous reste le souffle encore,

O faites un effort,

Et sifflez-moi une bise ou petit bruit

Me rassurant que vous êtes en vie!

Que ce bruit soit bas ou sonore,

Sifflez-le moi encore,

O pour saouler ma peine

Et la solitude qui m’enchainnne!

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COMME JE SUIS

Simplement un homme et un ami,

Oui comme je suis,

Histoire de quelque décennies

Qui s’enfuient!

Un plaisant et un sérieux qui m’ennuie

Quand le Ciel ne me sourit!

Ah oui je suis,

Même quand je rie sans cesse,

Un malheureux dans un monde en détresse,

Mais toujours jovial dans mon âme,

Malgré le siècle et ses drames.

Sauriez-vous m’accepter comme je suis?

Un idiot pathétique

Pour ceux qui n’adhèrent à mes principes!

Un bandit ou mystique,

Pour ceux qui m’ennuient!

Un frère sincère, pour mes francs amis!

Un chrétien,

Pour ceux qui vénèrent le Christ!

Un bohémien,

Pour ceux qui me croient fantaisiste!

Un lâche,

Pour ceux qui ne pratiquent pas la tolérance!

Un travailleur apache,

Pour ceux qui choisissent la dépendance!

Un insensible ou ennemi,

Pour ceux qui s’immiscent dans la vie d’autrui!

Oui comme je suis.

Jamais un tyran,

Mais un enfant,

Un petit, un rien

Face à Dieu mon seul soutien!

J’ai grand peur de tout surnom

Qui me qualifierait de quelconque renom!

O j’ai peur d’être vain,

Peur d’être un matérialiste puritain

Qui se croirait être saint!

Voyez-moi comme je suis..

Plein de compassion pour les infortunés,

Et très deçu de n’être capable de les aider!

Peut-être qu’ils sont sans foi,

Ou qu’ils n’ont aucun choix

Parce que c’est leur croix!

Chacun de nous, sur la terre,

Doit purger son calvaire!

Ô la vie ici-bas

Est un indéniable pari,

Quoique le Christ ait subi

Le Châtiment de nos forfaits!

Certainement oui,

Je pense ainsi!

Jamais, je n’oserais

Me vanter bon, ni mauvais,

Mais qu’ainsi je suis!

L’HONNÊTETÉ

Ah, valeur rare qui chante et bourgeonne,

Seulement chez les âmes hautaines;

Ô âmes qui ne se courbent ni ne freinent

Quand la vérité ne résonne;

Elle flagelle les intentions malsaines,

Et fait rougir même les grands capitaines!

L’Honnêteté

Ô cette phare si vive, quelquefois inaperçue,

Qui laisse toujours une brume lourde et épaisse

Sur nos visages, et vertues en détresse,

Quand sa lumière est éteinte ou ne brille plus!

L’Honnêteté

Valeur morale d’inégalable qualité,

Qui nourrit l’âme, et fait resplendir son austérité!

Elle parle et avoue la vérité

Sans aucun bruit,

O qu’elle interroge la conscience et l’esprit,

Même quand on ne se reconnait coupable et avili!

L’Honnêteté

Elle est ce bistouri

Qui tranche sans saigner,

Dans son opération innouie

De démasquer la vérité;

O vérité qui l’allume, et fait jaillir

Sa satisfaction et naïve sourire!

L’honnêté n’a aucun but pour blesser,

Mais qu’elle se voit blesser

Quand on la blesse,

Malgré sa douce nature et sa sagesse!

L’Honnêteté

Ne s’associe à aucune ambiguité,

Ou affaire impropre ou souillée!

Elle cajôle la franchise et la naïveté,

Autant qu’elle baise follement la vérité!

Ô verité, sa lumière et sa fièreté!

L’Honnêteté! Ô beauté sacrée et aimée;

Mais dure à adopter et professer!

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SI JAMAIS IL ME RESTE UN DROIT

O Père, que ce droit,

Jamais ne soit,

Le pouvoir ni le choix,

De foisser ou violer tes lois!

Si jamais il me reste un droit

J’te prie, O Dieu de ma foi,

Que ce droit ne m’attribue le droit

D’être violent ou arrogant,

O d’être insensé ou méchant!

S’il me Reste un droit

O que ce droit interdisse à mon coeur

De s’endurcir ou nourrir aucune rancoeur!

Qu’il m’apprenne à me soumettre

Aux volontés du grand maître!

O me reste -t-il aucun droit!

Qu’il m’enseigne à me taire,

Ou m’interdisse tout commentaire,

Aux préceptes du céleste Roi!

O Ciel si tu m’octoies un droit;

Que ce droit finisse

Là où celui des autres aterrit!

O que, jamais, je me hisse

Aux sagesses que tu bénis!

JE NE VEUX PAS FINIR DANS L’ENFER!

La vie est devenue un véritable calvaire;

On se demande si on était né d’une mère!

On tyranise et assassine son propre frère,

On s’emmerde et se