Amours Ternis

By Floran Cazeau

This book is about you, me, and the worlds down here and up above.

• Language: English
• Publisher: Trafford Publishing
• Release date: Aug 11, 2017
• ISBN: 9781490783017

Floran Cazeau

Hello dear readers, Floran is back with this new book and you will find him full of enthusiasm this time in a new decor but animated of the same passion. This book is presented in two parts or chapters, in a dualism of languages English and French to accommodate, in a general manner, the readers of both worlds. Now that he presents "A Rose For You," and he is sure you will find your rose of this bouquet of poems that is for all of you readers craving for passion or who dream to find a discrete space for your soul to withdraw or relax.

Book preview

Copyright 2017 Floran Cazeau.

All rights reserved. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system, or transmitted, in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, or otherwise, without the written prior permission of the author.

ISBN: 978-1-4907-8300-0 (SC)

ISBN: 978-1-4907-8302-4 (HC)

ISBN: 978-1-4907-8301-7 (E)

Library of Congress Control Number: 2017909726

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Trafford rev. 08/10/2017

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Index

Dédication

Préface

Quand j’étais Enfant!

Beauté des Etres

Crier Sa joie et Son Cafard

Mes deux Filles Cynthia et Naomi

La fin d’un homme!

Adieu Amours! Adieu Bonheurs!

Ma fille Naomie

Ma folie délirante

Encore La Pomme

Bonne Fête à toi Maman

Une bonne plante

Lisières Dangéreuses

Cacher l’Histoire

A La Mort d’une Mere

Le Vrai Amour

Déja le monde et ma vie

Farce d’Hiver

Mourir avant l’Être Aimé

Branche D’un Arbre

Haiti ne Moura Jamais

Mon fils se marrier!

Comme On se marie

Aux portes de l’enfer!

L’âge de la jeunesse

La fin d’un tyran et son Empire

Qu’est-ce qui ne va pas?

Pourquoi m’inquiéter?

Je m’en fous

Doute

Prix de la vie

Ta vie ou ta cigare!

Jette pas tes Perles aux Pourceaux

Heureuse Retraitée

Seulement Les USA!

Baba mon chien, mon vrai Ami!

Ne m’appelez pas Diaspora

Requiem pour Vous, Héros de Vertières!

Le Coeur Léger

Montagne Noire En Avril

Bienvenue baby Nyelle

Ma Mère

Amours Ternis

Bonne Fete Jean Robert

Il fut un Temps Haiti

Cazeau la Race

Femmes Créoles

A Bernadette Desgrottes

Le Paradis

Odeurs

American Queen

Guerrier à la fin de son pelerinage

Une épouse, sa femme!

Crier Ses Sentiments

Célestes Gratitudes

Jour des Morts

Vivre Loin de Sa Patrie

Nonchalante Jeunesse

Damnes De La Disette

Jeune Fille de Mille Ans

Je n’ai pas le droit

L’Honnêteté

Chantez moi une Chanson

Au Dernier Jour

Fièvre de Noel

Supplice de la terre, peine du Ciel

Mr le candidat

La couleur de ma peau

Pantalon en bas du cul!

Pardonnez-moi! Ô vous

Dans la maison un spectre d’espoir

La maison est en ruine

Jean Better mon frère (A l’anniversaire de sa mort)

Mon père, Brutus Cazeau (A l’anniversaire de sa mort)

Réveille-toi Camarade

Une fois le temps

Il y a eu une main

Si vous n’aimez pas Dieu

Le verdict

La sagesse

Les yeux du sorcier

Je suis vain

Bonne fête des pères

Plaintes d’un divorcé

Chansons Immortelles

Adieu Amoureuse Fantôme!

Le Glas sonne

Port-Au-Prince

Odes à La Femme

Jour des femmes

Muse

Étoile

Chaleur d’Âme

Âme Haitienne

La chanson de l’Orphelin

L’Amour s’envoler

Campagnes de mon pays

Jour Des Valentins

Lui Seul

À Toi Mon Dieu

Dessalines

Douce Maman

Sous les Bambous d’Haiti

Espoir

L’Été à Kenscoff

La vie

Ils ne sont plus, Mes Amours

Mourir

Si tu veux être heureux

Serenite

Oublie le Temps

J’ai appris

La Lune

Je pense

Merci

Haiti

Pauvres souvenirs

À vous mes amours

Quand on a dix huit ans

Bonne Fête des mères

Accorde-moi une danse

Que dirait Dessalines..

Ces Odes pour Vous!

Part 1

Amours Ternis

Dédication

Je dédie ce livre à mes parents et frères décédés: Mr Brutus Cazeau et Mme Florimise Toussaint Cazeau, Jean Better et Berne Cazeau; frères et soeurs survivants: Yolette, kalita, Embrésine, Castro et Kalito Cazeau;

Ma femme et enfants: Venise Theagene Cazeau; Dave, Cynthia et Naomi Cazeau

Préface

Je ne sais si je dois chanter ou parler encore de la vie, des peines et des joies qui l’animent ou de rien. Tout me parait obscure et monotone; les cloches ne sonnent que des ténèbres, les voix de la nature et les sensations qui m’éveillaient n’en résonnent plus, peut être que l’âge et le temps leur font taire ou replier dans leurs nids.

J’ai passé les quelques dernières années dans l’ombre de mes rêves échoués ou brisés par la cohue folle et chimérique du siècle, hurler désespérément mon angoisse et ma peur de n’être défait du monde de mon cercle et du grand Monde.

Je veux m’assurer que vous, ô âmes, qui m’enchantez y soyez encore là dans vos sanctuaires, boire discrètement vos folies sucrées d’ivresse, ou endurer vos solitudes et leurs méfaits.

Ô que je dis merci au grand Très Haut pour l’essence qu’il a soufflée sur moi qui me croyais fini déja; Oui pour l’essence ou cet éther qui, de moi, se dégage sans qu’il ne s’évapore. Mais oui, encore, il faut que je crie merci au super céleste Maître pour m’avoir lié à vous tous, ô mes humains frères, par ma plume et la mutuelle flamme qui nous allume.

Je sais pertinemment, qu’à la minute où vos yeux se noient dans cette page, vous serez devenus une de ces âmes que j’ai tant pêchées et entendues de près ou de loin; oui ces âmes que j’ai rêvées, un jour, de toucher. Voici que le bonheur ait bien joué son rôle en vous faisant atterrir sur cette piste conçue justement pour vous, ô chercheurs d’aventure, chercheurs de bonheur et d’humour. Alors je saurais me dire ah voici j’ai achevé ma course, ils ont trouvé ma ruche; ainsi j’exalte: Laissez-les boire, ô laissez-les s’enivrer du miel qui a fait de moi cette abeille qui a épuisé les fleurs de toutes les saisons, uniquement pour leur plaire en les confiant sans réserve mes fantaisies, mes rêves et mes désillusions.

Alors salut, chers amis, et bonne lecture.

Quand j’étais Enfant!

Mais quand j’étais un enfant,

J’avais aucune idée

De ce qu’était une âme!

Aucune idée,

De ce que j’étais né

D’une femme!

Mais au fil du temps,

Ô à quinze ans,

Je me reconnais

Le le fruit d’une femme!

Ô Ciel!

Toujours un enfant,

Déjà adolescent,

Je me trouvais apprécier

Les bontés essentielles,

Et vertues sacrées

D’une femme!

Beauté des Etres

Beauté, dans tout son enchantement,

Est ce trait unique qui s’exhibe

De tout corps, inannimés ou vivants!

Elle, O Beauté, passionne dans la vibe!

O qu’ils sont admirables, les sauvages,

Dans leurs douces ou rudes natures,

Même lorsqu’ils s’enragent!

Leur beauté inspire l’art d’Épicure!

Toute chose émanée de l’âme

Est belle et admirable!

Ô nous tous, oeuvres de l’Être louable!

La nature, l’homme et la femme!

Même quand son travail est postume,

Et qu’il se perde dans l’éternel brouillard,

L’ouvrage d’un homme justifie son Art,

Après demain, ou mille ans, sa bougie rallume!

De la divine ferveur du Firmament,

Jaillit l’attraction de tout!

Beauté du ciel, beauté de l’Océan!

O beautés qui font pâlir les regards fous!

Crier Sa joie et Son Cafard

Le chat miaule ses caprices,

L’amant hurle ses désirs,

O que Dieu aime son Eglise,

Ainsi t’as le droit de ta lyre!

Chante le malheur qui te menace

Ou la grâce et la liesse qui t’enlacent,

À travers cette vie qui vient et qui passe;

Regarde autour de toi, un ange t’embrasse!

Avoue la peine qui te consume

Ou la joie qui t’allume,

O pour le bonheur de l’âme

Qui salue toute chose qui t’enflamme!

T’es sensible! O que t’es si volatile

Comme le parfum d’éther,

Qui, pour une simple idylle,

S’élance et s’éparpille dans l’air!

Vas-y empoigne ta harpe,

Et chante nous la foudre qui te frappe!

Ou prends ton morose violon

Et fredonne nous ta triste chanson!

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Mes deux Filles Cynthia et Naomi

Que ce grand jour qui t'a vu naitre,

Resplendisse ta beaute et ta sagesse,

O qu'il fasse disparaitre,

Tout caffard ou peines qui t'affaissent!

Bonne fete Cynthia!!!

La fin d’un homme!

Expérience pénible, ô triste,

La fin d'un homme!

Ça écoeure et attriste

Quand sa conscience lui assomme!

Moment terrible crispé d’émoi,

Où sa conscience en éveil

Lui inflige, autre que la paix de soi,

De tourmentables rappels!

Le corps, se mourant de remords,

Esseulé et incapable d’aucun effort,

Contemple sur l’écran d’un noir univers,

Le morbide défilé de sa vie sur terre!

L’âme toumentée et indécise,

Elle même, boucle sa valise;

Elle attend, à la gare universelle,

La flotte de son embarcation éternelle!

Ah voici qu’ici elle pleure et lamente,

Ou s’exclame, soulagée et contente:

O Ciel devrais-je viser le joug de l’enfer,

Ou me diriger vers toi, où siège l’éternel Père!

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Adieu Amours! Adieu Bonheurs!

De l’été, finis les folies et les beaux rires!

Plus d’étoiles sur les nuits d’automne!

Le ciel pleure, ô que les tonnerres détonent

Des pluies furieuses qui n’arrêtent de surgir!

Adieu Amours de ma jeunesse,

Adieu charmes de ma vie!

Ô des miettes de vos tendresses,

Rassasiez tout ce qui me reste d’envie!

Avant que vos ombres disparaissent,

Oui avant qu’elles s’en aillent,

Ô pour griser un peu ma tristesse,

Qu’elles me baisent un doux goodbye!

Dans l’ivresse du parfum, et des rêves

De tout ce qui reste de vos amours,

Mon âme se meurt comme tout s’achève,

Sans espoir de votre éventuel retour!

Ma fille Naomie

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Une ile de joie,

O éternité de bonheur

Qui m'envahit et foudroie

Mon âme et mon coeur!

Ah la vie ici bàs est passagère

Comme ça engendre

La tristesse, l'amour et la guerre!

O ciel merci pour ma fille si jolie et tendre!

Ma folie délirante

Ma folie c'est d'aller au delà

Du monde, loin de cette terre,

Naviguer l'espace entière

Ou rien ne rapelle ici-bàs!

Ma joyeuse folie c'est de renaître

Sans rien reconnaître

De moi, ni de tout mon être!

M'éclipser d'ici ou disparaitre.

Folie malsaine qui me pousse

Jusqu'à l'extrême course

À m'envoler hors de ce monde funeste

Qui n'inspire autre que la peste!

Si fou de joie que je ne m'en soucie,

Ô ne m'inquiète guère,

De la foire mortelle des vipères

Qui rendent si minables le monde et la vie!

Encore La Pomme

La pomme! Ô cette pomme

Qui causa le regrettable sacrilège,

Des premiers femme et homme;

Comment est-ce que je m'échappe de ce piège!

Jusqu'ici encore, ô Firmament;

Je me suis vu commettre les erreurs

Du couple de l'Eden, ô Eve et Adam;

Je mords la pomme du malheur!

Encore je le vois, ce malin oiseleur,

Ô serpent, maudite créature!

Il me convoite d'une telle ardeur,

Je suis cloué dans ma pécheresse nature!

Padon Seigneur, pitié ô père du Ciel

Pour moi, pauvre mortel,

Non-affranchi de l'aiguillon de la mort

Qui me poursuit toujours et encore!

Bonne Fête à toi Maman

A la lueur,

De la douce lumière,

Que les enfants de la terre

Réclament la leur!

O lumière de mai!

Lumière de jouissance

Qui luit pour tout héritiers

De maternelle romance!

Je chante mon hymne d’amour

Aux mamans qui ont vu ce jour,

Et à celles de l’au-delà; à toi

O mère! Qui m’enchéris et m’allaitas!

Je rêve! O je m’en réjouis!

Je me suis vu

Baiser ton visage de Marie

Qui ne me sourit plus!

O mère partie! Envoie moi

Du jardin du Ciel

Une Rose, rouge et belle,

Qui m’apportera le parfum de toi!

Une bonne plante

Bonne plante chante

À la lueur de l’aurore

La douce brise qui l’harbore;

O matinale parfumeuse qui la vente!