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Solitaire 4.2: Les Farkasok
Solitaire 4.2: Les Farkasok
Solitaire 4.2: Les Farkasok
Ebook258 pages3 hours

Solitaire 4.2: Les Farkasok

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About this ebook

Les choses bougent au domaine de la Hongrie et les plus jeunes : Janice, Gabriel et Chloé ne sont pas en reste pour s'éveiller à l'amour.

Cependant, Dame Nature n'entend pas leur faciliter la tâche. Arriveront-ils à trouver celui ou celle qui leur convient.

Tous les membres de la Lune Rouge se retrouvent perturbés… une fois de plus.

LanguageEnglish
PublisherElena Guimard
Release dateJan 2, 2021
ISBN9781393772026
Solitaire 4.2: Les Farkasok
Author

Elena Guimard

Auteur indépendant, Elena Guimard est originaire du sud de la France et de l'Espagne par ses grands-parents paternels. Elle demeure aux alentours de Salon de Provence, ce qui ressort dans ses livres malgré sa prose plutôt orientée vers l'Urban Fantasy avec une pointe d'érotisme, sel de la vie d'après elle. Quand Elena n'écrit pas, elle fait la cuisine, s’occupe de ses oliviers, du jardin potager et de ses fleurs. Reçoit dans ses gîtes au cœur de la Provence. Mariée, mère de trois grands fils, elle passe également du temps avec ses amis, et ses chats et chiens..

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    Solitaire 4.2 - Elena Guimard

    Chapitre 01 – Manon

    Bon sang ! C’est le branle-bas de combat dans la salle commune, ce matin, et l’aurore vient à peine de se lever.

    Tout a une fin.

    Nos amis de la meute de Chânais et leurs affiliés retournent dans leurs domaines respectifs après un superbe week-end passé à la Hongrie. Nous avons un petit espoir de redonner un corps physique à Maxime et il ne nous restera plus qu’à trouver celui qui conviendra. Enfin, ça, c’est une autre paire de manches, et cela risque de prendre un peu de temps pour y parvenir.

    Ma fille, Chloé et Maykel, partiront quant à eux demain avec Joseph et Julia. Ils redescendent à la bastide. Cynthia étant aux abonnés absents depuis qu’elle s’est liée avec Vince, les filles vont réviser avec Emma. Elles remonteront d’ici une dizaine de jours pour célébrer l’admission pleine et entière de Janice et de Chloé dans notre meute.

    Aux bruits s’échappant de l’appartement mitoyen, je souris en songeant à Vince, l’ami de Damien, et à Cynthia. Hum ! Je me souviens de la folie qui embrasait nos corps les premiers temps entre Morgan et moi, bien que ça n’ait guère changé, sauf que l’on a plus de responsabilités et que l’année écoulée nous a permis de nous rassasier un peu l’un de l’autre. Quoique ! En sentant sa chaleur contre mon flanc, j’enverrais volontiers le monde entier se faire voir ailleurs.

    — Et moi donc ! murmure Morgan en faufilant sa main entre mes cuisses.

    — Chéri ! On n’a pas le temps, gémis-je en tentant de sortir des bras qui m’enserrent.

    D’un coup de pied, il repousse les draps qui nous recouvrent et se glisse entre mes jambes.

    — Ils attendront. Un petit coup vite fait pour bien commencer la journée ! ajoute-t-il, d’une voix déjà rauque du désir qui nous enflamme.

    — Hummm ! Comment veux-tu que je résiste en sentant ça ? avoué-je en prenant à pleine main son sexe long et dur qu’il appuie contre mon intimité.

    Je rejette la tête en arrière sur l’oreiller. Mon entrejambe s’humidifie prêt à l’accueillir. Il me rend folle. Folle d’amour.

    Ses lèvres remontent jusqu’au creux de mon épaule, là où se trouve sa marque. Cet endroit où il a bu pour la seconde fois mon sang tandis qu’il imprégnait mon corps de sa semence. Là où l’on a concrétisé le fait que nous étions des âmes sœurs. Peu de temps est passé et pourtant je me souviens à peine de ma vie avant lui, ou plus précisément, j’oublie volontairement tout ce qui ne se rapporte pas à mon existence actuelle.

    — Arrête de gamberger, grogne-t-il en enfonçant légèrement ses canines dans ma chair.

    Ce qui me fait carrément décoller les hanches du matelas.

    Je gémis. Mes pensées s’envolent au gré du vent par la fenêtre ouverte sur le chant des cigales qui ont déjà commencé leur sérénade. Ce qui annonce une journée chaude, très chaude même, si je me fie aux idées traversant la psyché de Morgan.

    — Mmmm ! Chéri, te souviens-tu que nous avons du monde qui nous attend pour partir ?

    — M’en fous ! J’ai envie de te déguster et je viens de passer les rênes à Hugo qui les fera patienter en leur offrant le petit déjeuner.

    — Dans ce cas, qu’attends-tu ? l’interrogé-je en donnant un coup de reins afin de mettre son membre en bonne position pour m’investir.

    Les mots deviennent tout à coup inutiles, laissant place aux gémissements sortant de nos lèvres et aux sensations qui nous envahissent, nous amenant à un point de non-retour vers le sommet de la jouissance.

    Chapitre 02 – Janice

    Je jette mes affaires en vrac dans ma valise d’un geste vif dénotant ma contrariété. Je n’ai pas particulièrement envie de descendre à la bastide, mais je n’ai guère le choix puisque Cynthia est aux abonnés absents, trop occupée avec son homme pour seulement mettre le nez hors de leur lit...

    Je ricane.

    Les appartements ayant beau être isolés au maximum, leurs gémissements de plaisir passent tout de même à travers les murs. Entre Tim, Bart, ma marraine et Cynthia avec Vince, on se croirait dans un lupanar.

    Heureusement que nous, les jeunes, sommes logés au rez-de-chaussée. Nous avons partagé pour ce séjour l'unique chambre à l’écart de leur passion.

    J’ai quand même un peu de mal à quitter ce lieu. Depuis hier après-midi, je ne parviens plus à sortir ce pauvre loup que l’on est allé nourrir de mon esprit. Je traîne donc les pieds en me dirigeant vers le parking où nous attendent Joseph et Julia avec qui nous redescendons à la bastide.

    Chloé arrive en courant, ses cheveux blonds flottant au vent comme une bannière accrochant des éclats de soleil dans ses mèches. Elle est allée faire un câlin à ses frères avant d’embarquer à bord de la luxueuse BMW de Joseph, tandis que Garm et Alix montent dans le camion conduit à l’aller par Jamie. Ce dernier demeure à la Hongrie pour faire ses débuts de traqueur, puisque Ross est obligée de rester au Centre, enfin le truc du gouvernement pour lequel travaillent Damien, Vince et Ross aussi à présent.

    Joseph démarre, et, en me retournant pour regarder ce que je considère comme mon foyer qui s’éloigne, j’aperçois Tim Bart et Rachel qui nous font de grands signes pour nous dire au revoir. Ce qui m’amène un sourire. Ils ont tout de même réussi à se décoller du matelas.

    — Qu’est-ce que tu gamberges dans ta petite tête ? s’inquiète Maykel.

    Ce qui m'attire un coup d’œil de Chloé, et un plus circonspect de Julia qui n’a aucun problème pour détecter ce qui me dérange.

    — Tu es encore un peu jeune pour de telles pensées, non ?

    — Comment veux-tu y échapper alors qu’ils baignent tous dans l’amour ? grommellé-je, butée.

    — Tu as quatorze ans, Janice !

    — Ma mère m’a eue à quinze ans. Nous sommes assez précoces dans la famille, contrairement à d’autres, dis-je à Julia en lançant un regard dans le rétroviseur en direction de mes deux comparses.

    — Ce n’est pas une raison, jeune fille. Tu fais dès à présent partie de la meute et donc, tu dois, comme tes camarades, te conformer à nos lois.

    — Oui, mais Gab, lui, a eu le droit de partir d’ici.

    — C’est ce que tu souhaites ? Retourner chez tes grands-parents ?

    — Noon ! Non, je ne veux pas quitter ma mère, c’est juste que...

    — Que Gabriel a décampé trop tôt et que tu aurais préféré rester pour découvrir le nouveau loup qu’ils vont tenter d’apprivoiser !

    Un sourire remplace ma mauvaise humeur. Julia me connaît trop bien. Elle a compris que je me sens un peu mise à l’écart, parce que contrairement à ce qu’elle a dit, je ne fais pas encore partie de la meute. Ce sera mon cadeau d’anniversaire. Morgan me l’a promis. Je vais devenir sa fille, autant, sinon plus que ne l’a été mon propre paternel. Mon regard se voile en songeant à lui. Un mystère plane sur sa mort.

    Il ne me manque pas. Je ne le côtoyais guère, car je partais bien souvent chez mes grands-parents le week-end, et même les derniers temps quand ils étaient séparés, maman et lui, je ne l’ai pas vu plus pour autant. J’étais avant tout un otage afin de contraindre ma mère, cela, je l’ai bien compris malgré mon jeune âge, comme le dit si bien Julia. J’avais tellement peur pour maman lorsqu'il rentrait à la maison. Il l’a rendue malade, au point où elle a été obligée de fuir, de le fuir. Je suis si heureuse pour elle que Morgan et elle se soient trouvés.

    — Gabriel reviendra, il a beaucoup de travail et tu sais à quel point c’est important pour lui et pour les meutes.

    — Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi il est parti si vite, sans même nous dire au revoir.

    Ma voix a pris une intonation pleurnicharde. Je me racle la gorge. J’ai horreur de faire la fifille.

    — L’appel qu’il a reçu ne lui a pas laissé le choix, me répond-elle en serrant ses lèvres.

    — Je l’ai juste aperçu de loin, se plaint Chloé, les yeux brillants. Cependant, j’ai vu ses photos dans le couloir de la bastide. Il est très beau et ressemble beaucoup à Morgan et Hugo.

    — C’est mon pote, même si on a trois ans d’écart, ajoute Maykel, fier de son copain.

    — Oui, ils pourraient être des triplés, autant par le physique que par le mental. Charismatiques en diable, mes fils, lâche Julia, son visage empreint de douceur lorsqu’elle songe à ses petits. Mais ils sont tous trois si différents, par ailleurs.

    — Malgré leurs ressemblances, on ne peut malgré tout pas les confondre lorsqu’on les côtoie. Je les adore tous les trois, ajouté-je.

    — J’aimerais mieux les connaître, avoue Chloé. Je sais que d’ici peu je devrais opter pour une des deux meutes et j’apprécie autant l’une que l’autre.

    — Ouais ! C’est un choix cornélien, se moque Maykel.

    Je ne peux m’empêcher d’ouvrir ma grande gueule et de prendre la défense de Chloé.

    — Toi tu n’auras pas ce problème, tu vis et ne songes pas à voir ailleurs qu’à la bastide. Ta vie est déjà toute tracée.

    — Euh ! Dit comme ça, ça me fait passer pour un loser.

    Je m’en veux d’avoir mis Maykel mal à l’aise.

    Chloé le sent et réfute.

    — Non !!! Ce n’est pas du tout ce que Janice sous-entend, au contraire. Tu es bien dans ta peau, bien au sein de ta famille et de ta meute. Pour ma part, j’ai d’un côté mes frères et de l’autre mes parents. De plus, je sors d’une meute qui nous a traités comme des moins que rien, chassant mes frères pour couvrir l’ignominie dont leur Alpha et ses lieutenants faisaient preuve. Comment veux-tu que je ne réfléchisse pas au choix à venir ?

    — Nous te laisserons toujours maître de ta destinée, Chloé, affirme Joseph d’une voix qui reflète la colère que lui apporte la simple idée qu’un Alpha puisse descendre aussi bas.

    Il se tourne vers nous, ralentissant pour se garer sur le bas-côté.

    — Ils sont morts, ma puce ! Plusieurs membres de ton ancienne meute se sont révoltés après votre départ, et ils les ont exécutés sur le lieu où ils retenaient Tim.

    Chloé a un hoquet. Ses yeux bleus si semblables à ceux de Bart sont écarquillés sous la surprise. Son souffle se coupe.

    — C’est vrai ?

    Joseph hoche la tête, tandis qu’un merveilleux sourire fleurit sur les lèvres de mon amie. Je réalise à cet instant que la peur ne l’avait pas quittée depuis qu’ils avaient réussi à s’éloigner de ces monstres.

    — Je suis heureuse que la nouvelle te fasse plaisir, glisse Julia avec, elle aussi, le sourire. Tu cachais bien tes pensées. Je ne m’étais pas rendu compte de l’angoisse que tu continuais à porter. Pardonne-moi !

    — Te pardonner ? s’étonne Chloé.

    — Oui, c’est mon travail de veiller sur le bien-être des membres de la meute et j’ai failli en ce qui te concerne.

    — Peut-être est-ce parce que je ne suis pas encore un de vos affiliés.

    Les Alphas de la bastide se consultent du regard.

    — Peut-être as-tu déjà choisi ? Chloé ?

    Ses yeux s’éclairent et la fossette sur sa joue se creuse.

    — Peut-être !

    Chapitre 03 – Chloé

    Le simple fait de savoir que ceux qui nous ont contraints, brimés et séparés de mes frères sont morts me réjouit à un point inimaginable, et m’ôte des chaînes que je n’avais pas conscience de porter.

    Avoir passé tant de temps sous la férule de cet Alpha et de ses sbires m’avait conditionnée à me méfier de tout et de tous. Les regards concupiscents qu’ils me jetaient cette dernière année passée dans la meute Adamello me hérissaient le poil, et la peur tapie dans mon esprit me suivait comme une ombre malsaine.

    J’en arrivais à ne plus me promener seule hors de la maison. Malgré tout, ils avaient chacun leur tour essayé de me coincer à la sortie de l’école. Ils faisaient attention à ce que personne ne puisse les surprendre. Les louveteaux sont protégés par les lois de la meute de ces pratiques, mais eux n’en tenaient pas compte.

    Je ne pouvais en parler ni à mes parents qu’ils maintenaient sous leurs contraintes ni à mes frères sans qu’ils risquent leur vie.

    J’inspire une grande bouffée d’oxygène. Le regard ambre de Joseph m’indique qu’il vient de suivre mes ruminations et l’aura de Julia apaise mon cœur qui bat trop fort.

    J’ai hâte de voir mes parents pour partager la bonne nouvelle, à condition qu’ils ne soient pas déjà au courant. Cependant, je pense que si c’était le cas, ils m’en auraient touché un mot.

    Ma louve s’étire et frétille de soulagement elle aussi. Elle n’a comme moi aucune compassion pour ces enfoirés de la meute Adamello et pour ce qu’ils ont dû subir. J'ai conscience qu’ils ont fini déchiquetés sous les dents de ceux qu’ils ont persécutés ces dernières années. Ma nature sauvage est comblée. J’aime savoir qu’ils ont vu la mort se profiler dans le regard de leurs bourreaux et qu’ils ont souffert le martyre avant de crever. Ce n’est que justice.

    Le bavardage de Maykel et Janice mobilise les pensées de nos Alphas et je me laisse aller à gamberger en songeant à la réflexion de Julia. Ai-je donc, d’ores et déjà, fait mon choix par rapport à la meute que je veux intégrer ? Peut-être.

    Avant toute chose, je dois me consacrer à mes études. Je ne sais pas trop quoi entreprendre. Je ne suis pas comme Janice qui a une idée bien précise de son avenir.

    Je souris.

    Qu’elle est touchante, cette humaine. Je la considère comme ma sœur et je crois bien que c’est en partie cet attachement qui fait pencher la balance vers la Lune Rouge.

    — Chloé, arrête de rêver, on est arrivés !

    Je regarde par la fenêtre et effectivement, nous sommes devant le garage situé juste au-dessous de la bastide. Joseph manœuvre pour stationner la BMW à l’intérieur. Ils ne se servent de leurs véhicules personnels que lorsque nous sortons de la propriété. À l’intérieur du périmètre de la meute, ce sont plutôt les vieux 4x4 ou les chevaux qui ont leurs préférences.

    J’adore monter à cheval, surtout avec Manon et les filles. Là, ils attendent que les paddocks soient en place pour transférer une partie du cheptel vers la Hongrie, puis nous pourrons recommencer nos escapades de quelques heures à galoper. Nous profiterons du temps passé à la bastide pour faire quelques balades.

    En attendant, nous trottinons sur nos jambes. L’effort physique est primordial pour maîtriser nos bêtes à l’intérieur. Ça et une nourriture abondante.

    — Où étais-tu partie ? demande Maykel en m’ébouriffant les cheveux.

    Je grimace, il sait que je n’aime pas ça. Mes cheveux sont naturellement bouclés et j’ai un mal de chien à les brosser sans m’en arracher la moitié.

    — Hé, blonde, tu me réponds ?

    — Continue comme ça et tu vas morfler, s’esclaffe Janice, tandis que Julia et Joseph s’éloignent pour rentrer dans la maison par l’escalier intérieur qui passe par les caves au lieu de faire le tour pour emprunter la porte d’entrée.

    Nous, nous préférons faire la course pour savoir qui parviendra en premier à la cuisine. J’ai juste pris un en-cas à quatre heures et je commence à avoir faim.

    — Voilà mes pitchouns, annonce Marie, les mains pleines de farine quand nous déboulons dans la pièce.

    Nous ne pouvons nous empêcher de venir renifler ce qu’elle nous prépare.

    — Tarte aux poireaux pour le repas du soir, dit-elle dans un éclat de rire en voyant le nez froncé de Maykel.

    Hum ! C’est un vrai loup celui-là, il n’aime que la viande et a une sainte horreur des légumes qui sentent un peu fort, comme le chou et le fenouil. Il ne sait pas ce qu’il rate. Moi, j’adore. Je ne dénigre pas un bon steak bien saignant non plus, cela dit. Après tout, je dois bien nourrir ma bête.

    Chapitre 04 – Le loup

    L’odeur ! Cette odeur va finir par me rendre complètement fou. Elle arrive par vagues, fugace, portée par la chaleur de ce mois d’été. Le sol brûle sous mes pattes. Je suis affaibli. Le manque de nourriture et le combat que j’effectue pour garder l’autre sous contrôle me perturbent. Le péril rôde, je ne peux pas le laisser sortir. C’est trop dangereux autant pour lui que pour moi. Mais cette odeur l’attire vers la surface. Au moins une chose sur laquelle nous sommes d’accord. Bien que je ne lui permette pas de s’exprimer plus que ça.

    Il est encore en danger. Moi seul suis en mesure de le cacher. Je ne veux pas finir comme mes parents. La douleur est toujours là pour m’empoigner le cœur quand je songe à eux.

    Nous étions si heureux, chassant, nous amusant comme des gamins sous notre forme lupine. Mon père me coursait tandis que ma mère laissait sortir

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