Découvrons Notre Patrimoine: Guide des plaques historiques de l'Ontario
By Dundurn
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Depuis que le programme de commémoration historique a été inauguré par le gouvernement de l’Ontario en 1956, plus de 1 000 plaques ont été érigées d’un bout à l’autre de la province.
La variété des sujets commémorés est étonnante, qu’il s’agisse de ruées vers les mines du nord de l’Ontario ou de l’invention de la vis à tête creuse … de Harold Innis ou de Stephen Leacock … de l’épidemie de typhus de 1847 ou de la découverte de l’insuline. La culture populaire est également bien représentée: "Beautiful Joe" commémore un roman célêbre dans le monde entier racontant l’histoire d’un chien ; "When You and I Were Young, Maggie" chante une ballade romantique très en vogue ; "Jumbo" marque l’emplacement où est mort un éléphant de cirque très aimé.
L’histoire de l’Ontario, tout comme sa géographie et ses habitants, est vaste et variée. Ce guide peut donc être utile, que l’on circule sur l’autoroute, se promène a la campagne ou flâne dans son propre quartier.
Il reste encore tant à découvrir.
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Découvrons Notre Patrimoine - Dundurn
l’Ontario
Préface
Le 26 septembre 1956, le Premier ministre Leslie Frost participa à l’inauguration d’une plaque commémorant la fondation de Port Carling. Un mois plus tard, il inaugura à Toronto deux plaques sur les terrains de la législature; l’une pour Queen’s Park, l’autre pour King’s College. L’érection de ces trois repères signalait l’inauguration du programme provincial de commémoration.
Ce programme a pour objectif de commémorer les individus, les lieux, les événements, les sites et les structures ayant eu une importance dans l’histoire de l’Ontario. Mais, que considérer d’important sur le plan historique? L’époque des explorations, la traite des fourrures, les événements militaires et les principaux politiciens figurent, bien entendu, au premier plan, mais d’autres thèmes ressortent également: le système de transport, les découvertes scientifiques et les établissements d’enseignement, ainsi que les événements économiques, sociaux et culturels.
Compte tenu de ces thèmes, la variété des sujets commémorés est étonnante, qu’il s’agisse des ruées vers les mines du nord de l’Ontario ou de l’invention de la vis à tête creuse . . . de Harold Innis ou de Stephen Leacock . . . de l’épidémie de typhus de 1847 ou de la découverte de l’insuline. La culture populaire est également bien représentée: Beautiful Joe
commémore un roman célèbre dans le monde entier racontant l’histoire d’un chien; When You and I Were Young, Maggie
chante une ballade romantique très en vogue; Jumbo
marque l’emplacement où est mort un éléphant de cirque très aimé.
De 1956 à 1975, le programme de commémoration a été placé sous la responsabilité du Conseil des sites historiques et archéologiques de l’Ontario, en conjonction avec divers ministères provinciaux. En 1975, ce Conseil a été incorporé dans la Fondation du patrimoine ontarien, qui a elle-même été restructurée et considérablement agrandie.
En tant qu’organisme du ministère de la Culture et des Communications, la Fondation du patrimoine ontarien encourage le public à s’intéresser à son passé. À cette fin, elle se consacre à préserver et protéger les sites importants sur le plan historique et archéologique, les structures et les propriétés naturelles. La Fondation lance également des projets d’éducation, recueille et détient des biens culturels et fonciers au nom des citoyens de l’Ontario et elle inaugure des plaques commémoratives dans la province.
Depuis 1975, le programme de commémoration a été élargi pour refléter les changements dans la conception et l’appréciation de l’histoire de l’Ontario. Des plaques historiques sont aujourd’hui installées, autant en français qu’en anglais. En outre, la Fondation s’efforce d’identifier et de commémorer des événements dans des domaines n’ayant reçu que peu d’attention jusqu’à présent, tels que l’histoire multiculturelle et franco-ontarienne ainsi que le rôle actif qu’ont joué les peuples autochtones dans l’évolution de la province.
L’histoire de l’Ontario, tout comme sa géographie et ses habitants, est vaste et variée. Ce guide peut donc être utile, que l’on circule sur l’autoroute, se promène à la campagne ou flâne dans son propre quartier. Il reste encore tant à découvrir.
DISTRICT D’ALGOMA
• BATCHAWANA BAY
La route trans-canadienne
Commencée en 1949 dans un effort coopératif des provinces et du gouvernement fédéral, la route trans-canadienne a été inaugurée officiellement le 3 septembre 1962. (Sur un cairn aux chutes Chippewa (vers le milieu de la route), route 17, à environ 13 km à l’est de Batchawana Bay)
• BRUCE MINES
Les mines Bruce
Développées à la suite d’un claim minier enregistré en 1846, les mines Bruce englobent les mines de Bruce, Wellington et Copper Bay. Elles figuraient parmi les mines de cuivre les plus productives du continent jusqu’à ce que leur exploitation n’étant plus rentable elles durent être fermées en 1876. (Sur les terrains du musée de Bruce Mines, 85, rue Taylor (près de l’ancienne mine), Bruce Mines)
• DESBARATS
Le rocher ondulé
Les ondulations saillantes sur cette grosse roche sont les marques de vagues côtières d’il y a environ deux milliards d’années. Une compression ultérieure de la croûte terrestre a incliné la formation gréseuse à son angle actuel de 60°. (Près de l’affleurement rocheux, route 17, à environ 2,5 km à l’ouest de Desbarats et à 4 km à l’est de la route 548)
• ELLIOT LAKE
L’exploitation minière d’Elliot Lake
La communauté d’Elliot Lake, à l’origine centre d’exploitation minière et ville pilote, doit son existence à l’essor de l’industrie de l’uranium dans les années 1950. (Au carrefour de la route 108 et Hillside Drive sud, Elliot Lake)
• GOULAIS BAY
Frédéric Baraga, 1797-1868
Missionnaire pionnier du nord-ouest de l’Ontario, l’évêque Baraga était chargé des missions jésuites de Bruce Mines à l’actuel Thunder Bay. Sa grammaire et son dictionnaire ojibwas sont encore utilisés aujourd’hui. (Sur les terrains de l’église catholique Our Lady of Sorrows, (église construite par Baraga), Goulais Bay)
• MONTREAL RIVER HARBOUR
La première découverte d’uranium au Canada
La découverte par Robert Campbell en 1948 de pechblende uranifère à Theano Point était, vraisemblablement, la redécouverte d’un gisement imprécisément enregistré dans les années 1840. (Au belvédère d’Alona Bay, Theano Point, route 17, à environ 10 km au sud de Montreal River Harbour et environ 100 km au nord de Sault-Ste-Marie)
• POINTE-AUX-PINS
Le premier chantier naval du lac Supérieur
Ce sont les entreprises d’exploitation de cuivre qui ont encouragé la construction des premiers bâtiments à pont à naviguer sur le lac Supérieur – navires bâtis par Louis Denis, Sieur de la Ronde, en 1735 et par le négociant en fourrures anglais Alexander Henry, dans les années 1770. (À la plage de rivière St. Marys, à laquelle on accède par le chemin Pointe-Aux-Pins (près de l’ancien débarcadère), Pointe-Aux-Pins, au sud-ouest de Sault-Ste-Marie)
L’incident du Chicora souligna de manière dramatique le besoin de construire un canal sur le territoire canadien à Sault-Ste-Marie. Le canal (que l’on voit ici en cours de construction dans les années 1880) fut ouvert à la circulation en 1895. (Archives de l’Ontario ST 1220)
• SAULT-STE-MARIE
Le raid américain de Sault-Ste-Marie en 1814
Le 20 juillet 1814, un détachement américain détruisit le dépôt stratégique mais non défendu de la Compagnie du Nord-Ouest, sur la rive nord de la rivière St. Marys. Les Américains ne purent toutefois pas capturer le Fort Michillimakinac et les forces britanniques conservèrent le contrôle du Sault. (Près de l’extrémité orientale des écluses canadiennes, derrière la rue Huron, Sault-Ste-Marie)
L’incident du Chicora de 1870
En 1870, les États-Unis refusèrent de laisser passer le bateau à vapeur Chicora, à bord duquel se trouvait l’expédition de la rivière Rouge du colonel Wolseley, par les écluses de Sault-Ste-Marie. Cet incident entraîna la construction d’un canal canadien terminé en 1895. (Près des écluses canadiennes, derrière la rue Huron, Sault-Ste-Marie)
Le poste de la Compagnie du Nord-Ouest
Construit entre 1797 et 1800, le poste de la Compagnie du Nord-Ouest à Sault-Ste-Marie comprenait à l’origine une scierie ainsi qu’un canal et une écluse. Détruit lors d’une incursion américaine en 1814, le poste fut reconstruit et continua de fonctionner jusqu’en 1865. (À l’extrémité est des écluses canadiennes (près du site de l’ancien poste), derrière la rue Huron, Sault-Ste-Marie)
Le colonel John Prince, 1796-1870
Personnage pittoresque et controversé, le colonel Prince dirigea la milice d’Essex pendant la rébellion de 1837, représenta l’Essex à l’assemblée législative durant plusieurs années et fut nommé, en 1860, premier juge du district d’Algoma. (Près de la mare aux canards du parc Bellevue (l’ancien domaine de Prince), au bout de la rue Queen est, Sault-Ste-Marie)
Anna Jameson, 1794-1860
Écrivain, voyageuse et femme du procureur général Robert Jameson, Anna Jameson visita le Canada en 1836-1837. Dotée d’un esprit pénétrant, elle écrivit ses aventures pleines d’entrain (dont la descente des rapides du Sault) qui furent publiées dans Winter Studies and Summer Rambles in Canada. On peut toujours se procurer ce livre. (St. Marys River Drive, à l’ouest du Holiday Inn, Sault-Ste-Marie)
La cathédrale Precious Blood
Bâtie en 1875 pour remplacer une simple mission en bois, l’église du Sacré-Coeur devint la cathédrale du nouveau diocèse de Sault-Ste-Marie en 1905. C’est en 1936 qu’on lui donna son nouveau nom. (Sur les terrains de la cathédrale, 778, rue Queen est, Sault-Ste-Marie)
La touriste intrépide qu’était Anna Jameson fit ce croquis de ses compagnons de voyage dans la baie Géorgienne en 1837, un paysage qu’elle décrivit plus tard comme un paradis féérique
. (Archives de l’Ontario S 4297)
Shingwauk Hall
Le hall Shingwauk, actuellement le principal édifice du Collège universitaire Algoma, fut bâti en 1935 pour héberger un pensionnat établi en 1873 par le missionnaire anglican, le révérend E. F. Wilson, et le chef indien Augustin Shingwauk pour donner une éducation religieuse et une formation professionnelle aux jeunes Autochtones. (A l’extérieur de la chapelle de l’évêque Fauquier, Collège universitaire Algoma, 1540, rue Queen est, Sault-Ste-Marie)
• THESSALON
La capture du Tigress et du Scorpion
En septembre 1814, deux schooners de l’armée américaine, le Tigress et le Scorpion, furent capturés par un contingent britannique du Fort Michillimakinac dans les eaux entre les îles Drummond et St-Joseph. (Dans le parc Lakeside, route 17B et rue Stanley, Thessalon)
• WAWA
La route de canot du Michipicoten
Cette importante route du commerce des fourrures de la baie James au lac Supérieur fut probablement utilisée sous le Régime français. Le premier passage connu eut lieu vers 1770, lorsque la Compagnie de la Baie d’Hudson commença à établir des postes le long de la route. (Dans le petit parc à côté de la route 17, à la traversée de la rivière Michipicoten, Wawa)
COMTÉ DE BRANT
• BRANTFORD
La fondation de Brantford
Dans les années 1820, les colons commencèrent à s’installer sur les terres indiennes de Brant’s Ford sur la Grande Rivière et avant peu une communauté s’était établie. La construction d’un chemin de fer et la prospérité agricole permirent à Brantford de prendre de l’essor. (À l’hôtel de ville, 100, square Wellington, Brantford)
Le palais de justice du comté de Brant
Le palais de justice du comté de Brant, conçu par John Turner et William Sinon dans un style renaissance grecque, fut construit en 1852. Les modifications et expansions ultérieures n’ont pas voilé la dignité classique de l’édifice, situé au square Victoria. (Devant le palais de justice, 80, square Wellington, Brantford)
Augustus Jones
L’un des premiers arpenteurs de la province, Jones (c. 1763-1836) entreprit ses travaux dans la péninsule du Niagara en 1787. Il fit ensuite des levés sur la côte nord du lac Ontario et sur les terres iroquoises le long de la Grande Rivière. Vers la fin de sa vie, Jones s’installa dans le comté de Brant. (À l’emplacement du palais de justice, 80, square Wellington, Brantford)
L’honorable Arthur Sturgis Hardy, 1837-1901
Elu membre libéral à l’assemblée législative de l’Ontario en 1873 pour la circonscription de South Brant, Hardy fut procureur général puis Premier ministre provincial à la démission de Sir Oliver Mowat en 1896, devenant ainsi le quatrième Premier ministre de l’Ontario. (Sur les terrains du Brant County Museum, 57, rue Charlotte, Brantford)
Lawren Harris, 1885-1970
Ce peintre originaire de Brantford est reconnu pour son usage audacieux des couleurs et la pureté de ses lignes. Avec ses collègues du Groupe des Sept, Harris joua un rôle important pour encourager le public à apprécier l’art canadien. (Face au Brant County Museum, 57, rue Charlotte, Brantford)
Le Collège Royal des Organistes du Canada
Il s’agit d’une des plus anciennes organisations de musiciens du Canada. Établi en 1909, ce collège veille principalement au maintien de hautes normes d’excellence dans le jeu de l’orgue, la direction des chorales et la composition musicale. (À l’emplacement de la première réunion d’organisation, actuellement le salon funéraire Hill and Robinson, 30, rue Nelson, Brantford)
Les compétences manuelles du tissage de hamacs (que l’on voit ici au début des années 1900), du cannage des chaises et de l’accordage de pianos tenaient une grande place dans le programme scolaire de l’école des aveugles de l’Ontario. (Archives de l’Ontario S 15528)
L’école des aveugles de l’Ontario
Première école provinciale pour les enfants aveugles, ce pensionnat ouvrit ses portes en 1872, hébergeant à l’époque onze élèves. Dès 1881, plus de 200 élèves suivaient les cours théoriques en même temps qu’une formation manuelle et technique. (Près de Heritage House
, sur le terrain de l’école, devenue l’école W. Ross Macdonald, avenue St. Paul, Brantford)
Le 1er octobre 1869, le prince Arthur, duc de Connaught, fut officiellement accueilli à St. Paul, la chapelle des Mohawks, par Simcoe Kerr, un petit-fils de Joseph Brant, et par les chefs des Six nations. (Archives de l’Ontario S 895)
St. Paul, la chapelle des Mohawks de Sa Majesté, 1785
Bâtie grâce à des fonds obtenus de George III par Joseph Brant, cette chapelle desservait les Indiens des Six nations venus s’installer à la Grande Rivière après avoir perdu leurs terres lors de la Révolution américaine. La première église protestante de l’actuel Ontario, elle fut désignée chapelle royale par Edward VII en 1904. (Près de la chapelle, rue Mohawk, Brantford)
Le village Mohawk
À la suite de la Révolution américaine, environ 450 Mohawks, menés par Joseph Brant, vinrent s’installer sur le chemin Détroit, un sentier reliant les rivières Niagara et Détroit. De cette communauté indienne, il ne reste aujourd’hui que la chapelle. (À la chapelle des Mohawks de Sa Majesté, rue Mohawk, Brantford)
Ce portrait du révérend Peter Jones a été peint en 1832 par la miniaturiste anglaise Matilda Jones lors d’une tournée de collecte de fonds en Grande-Bretagne. (Archives de l’Ontario S 14230)
L’institut Mohawk, 1831
Une petite école établie en 1826 par la New England Company mena en 1831 à l’établissement de l’institut Mohawk, un pensionnat offrant une formation théorique et pratique aux enfants de la réserve des Six nations. (Devant l’ancien institut, aujourd’hui le centre éducatif de la culture indienne de Woodland, 184, rue Mohawk, Brantford)
Le premier bureau de la compagnie du téléphone du Canada, 1877
Le premier bureau du téléphone du Canada fut installé dans la résidence du révérend Thomas Henderson en 1877. Henderson, un ami de longue date de la famille Bell, quitta ses fonctions de pasteur baptiste pour gérer le bureau. (À la maison Henderson, sur le complexe de la résidence Bell, 94, chemin Tutela Heights, Brantford)
Le révérend Peter Jones, 1802-1856
Fils d’Augustus Jones et de la fille d’un chef mississauga, Peter Jones (Kahkewaquonaby) était un missionnaire méthodiste de grande renommée au service des communautés le long de la Grande Rivière et la rivière Crédit. Il traduisit des hymnes et les Saintes Écritures dans la langue ojibwa, et fit plusieurs tournées de collecte de fonds aux États-Unis et en Grande-Bretagne. (Devant son ancienne maison, 743, rue Colborne est, Brantford)
Sara Jeannette Duncan, 1861-1922
Journaliste et écrivain, Sara Duncan voyagea beaucoup et se tailla une renommée internationale par ses écrits. De ses nombreux romans seul The Imperialist prend place au Canada. Le roman dépeint la vie culturelle et politique d’une petite ville ontarienne dans les années 1890. (Sur le site de l’église First Baptist, à côté de son ancienne maison, 70, rue West, Brantford)
William Charles Good, 1876-1967
L’un des principaux porte-parole des mouvements agraires et coopératifs, Good aida à fonder les Fermiers unis de l’Ontario en 1914, et fut le président de l’Union coopérative du Canada de 1921 à 1945. (Dans les jardins de son ancienne résidence, la maison Myrtleville
, aujourd’hui un musée public, 191, Balmoral Drive, Brantford)
• CAINSVILLE
L’honorable George Brown, 1818-1880
Éminent homme d’État et éditeur, Brown fut l’un des principaux architectes de la Confédération; il se joignit à son grand adversaire, John A. Macdonald, pour former le gouvernement de la Grande Coalition
en 1864. (Sur le côté sud de la route 2, à la hauteur de la route 54 à Cainsville, sur la rive opposée à sa propriété)
La mission de la Grande Rivière
Une chapelle érigée en 1829 à Salt Springs devint le centre du méthodisme le long de la Grande Rivière et, pendant un certain temps, desservit les Indiens mississaugas et les colons européens. (Sur les terrains de l’église unie de Salt Spings (qui occupe actuellement l’ancien site de la mission), chemin Salt Springs, à environ 5 km au sud de Cainsville)
• MOUNT PLEASANT
Le docteur Augusta Stowe Gullen, 1857-1943
Originaire de Mount Pleasant, Augusta Stowe Gullen fut la première femme à recevoir un diplôme en médecine d’une université canadienne. Avec sa mère, le docteur Emily Stowe, elle fut une dirigeante énergique de la lutte pour le suffrage des femmes. (Au site de l’école publique sur le chemin Mount Pleasant, Mount Pleasant)
• NEW CREDIT
La réserve indienne et la mission de New Credit
En 1827, les Indiens mississaugas de l’ancien village de la rivière Crédit vinrent s’installer sur des terres offertes par le conseil des Six nations. New Credit devint rapidement une communauté agricole prospère. (À la maison du conseil de New Credit, chemin First Line du canton Oneida, à l’ouest de la route 6 et au nord de la route de comté 20, New Credit)
. . . pour chanter les histoires de mon peuple
- écrivit la poétesse et conteuse mohawk Pauline Johnson sur sa carrière d’auteur et de lectrice. (Archives de l’Ontario S 17722)
• OAKLAND
La bataille de Malcolm’s Mills, 1814
Pendant la guerre de 1812, les établissements du sud-ouest du Haut-Canada subirent une série de raids dévastateurs menés par les troupes américaines qui cherchaient à détruire les lignes de ravitaillement des forces britanniques et canadiennes à Niagara. Ce fut le destin de la petite communauté de Malcolm’s Mills, le 6 novembre 1814. (Dans le cimetière des pionniers, rue Oakland (route de comté 4), Oakland)
• OHSWEKEN
Le capitaine John Brant, 1794-1832
Le plus jeune fils du capitaine Joseph Brant, John Brant (Ahyouwaeghs) fut un chef respecté autant de ses compatriotes iroquois que des administrateurs britanniques. Il fut le premier Indien nommé surintendant des Six nations et le premier Indien élu à l’assemblée législative. (Devant la maison du conseil des Six nations, dans le parc de la maison du conseil, Ohsweken)
Tom Longboat, 1886-1949
Onondaga de la réserve de la Grande Rivière des Six nations iroquoises, Longboat fut le gagnant du marathon de Boston en 1907. L’année suivante, il représenta le Canada aux Jeux Olympiques. (Près de la maison du conseil des Six nations, dans le parc de la maison du conseil, Ohsweken)
• ONONDAGA
E. Pauline Johnson, 1861-1913
L’auteur de plusieurs volumes de poésie, Pauline Johnson (Tekahionwake) fut aussi acclamée pour ses récitals poétiques. Elle fit de nombreuses tournées en Amérique du Nord et en Grande-Bretagne. (Au lieu de sa naissance, Chiefswood
, qui est devenu un musée public administré par le conseil de la bande des Six nations, sur la réserve de la Grande Rivière, route 54, Onondaga)
• PARIS
King
Capron, 1796-1872
En 1829, Hiram Capron acheta des terres à la bifurcation de la Grande Rivière et les divisa en lotissements. Le rôle important qu’il joua dans le développement du village de Paris lui valut le sobriquet de King
(Roi). (Devant son ancienne demeure, 8, chemin Homestead, Paris)
La maison d’Asa Wolverton
Bâtie dans les années 1850 par le prospère négociant en bois de construction et entrepreneur Asa Wolverton, cette maison, avec son aile d’entreposage et sa remise, illustre un style de construction parallèle qui était populaire en Nouvelle-Angleterre et dans les Maritimes, mais rarement vu en Ontario. (Devant la maison, 52, rue Grand River sud, Paris)
L’église Paris Plains, 1845
Construite par les membres de la congrégation avec des petites pierres ramassées laborieusement dans les champs des environs, cette église méthodiste wesleyenne est l’un des rares bâtiments en pierres rondes au Canada. (Sur le site de l’église, route de concession 3, à l’est de la route 24A, au nord de Paris)
• ST. GEORGE
L’honorable Harry C. Nixon, 1891-1961
Défenseur des Fermiers unis de l’Ontario, Nixon fut élu à l’assemblée législative de l’Ontario en 1919. Il occupa durant quarante-deux ans divers postes dont celui de Premier ministre, pour une brève période, en 1943. (Devant la ferme de la famille Nixon, route 5, à environ 2 km à l’est de St. George)
Adelaide Hunter Hoodless, 1858-1910
Fervente activiste militant pour l’amélioration des conditions et de l’éducation des femmes des régions rurales, Adelaide Hoodless organisa le premier Institut féminin du Canada à Stoney Creek en 1897. (Au lieu de sa naissance, aujourd’hui la maison Adelaide Hunter Hoodless, un musée administré par la Fédération des instituts féminins du Canada, chemin Blue Lake, près de la route 24, à l’ouest de St. George)
• SCOTLAND
La révolte de Duncombe, 1837
Ardent défenseur du mouvement de réforme, le docteur Charles Duncombe rallia les troupes patriotes
locales dans la communauté de Scotland en décembre 1837. Il avait prévu de joindre ses forces à celles de William Lyon Mackenzie, mais la défaite de celui-ci à la taverne de Montgomery obligea Duncombe à fuir aux États-Unis. (À l’intersection des rues Talbot et Simcoe, Scotland)
COMTÉ DE BRUCE
• ALLENFORD
Le pow-wow d’Allenford
, 1855
Une dispute au sujet des termes du traité de Saugeen de 1854 fut résolue lors d’un pow-wow
de représentants ojibwas et gouvernementaux tenu à Allenford. La ligne de démarcation fut redéfinie le long d’un sentier traditionnel ojibwa, augmentant légèrement la superficie de la réserve Saugeen. (Face à l’église presbytérienne St. Andrew, route 21 près du chemin latéral 10, Allenford)
• CHESLEY
La fondation de Chesley
À la suite de l’érection de moulins sur la rivière Saugeen vers la fin des années 1850, la communauté de Chesley commença à se développer. La prospérité fut assurée par la voie de raccordement au chemin de fer du Grand Tronc qui fut terminée en 1881. (Dans le parc Cenotaph, face à la poste au 120, avenue First, Chesley)
• FORMOSA
L’église de l’Immaculée Conception
Cette église monumentale de style gothique fut construite entre 1875 et 1883 pour desservir une paroisse catholique en plein essor constituée principalement de colons d’origine allemande. Conçue par Joseph Connolly, l’église contient de belles sculptures ornementales et des vitraux, les oeuvres d’artisans talentueux. (Sur les terrains de l’église, route de comté 12, Formosa)
• LION’S HEAD
Le sergent John Pearson, V. C., 1825-1892
Né en Angleterre, Pearson servit son pays à la guerre de Crimée et fut décoré de la croix de Victoria pour son remarquable courage pendant la mutinerie indienne. Il vint plus tard au Canada et s’installa dans une ferme près de Lion’s Head. (Dans le parc Memorial, rues Main et John, Lion’s Head)
• PAISLEY
La fondation de Paisley
Un site de ville proposé au confluent des rivières Teeswater et Saugeen offrait d’attrayantes possibilités aux colons. Des moulins furent érigés quelques années avant que le levé officiel des lots de la ville ne soit effectué en 1855. (À l’édifice municipal, 338, rue Goldie, Paisley)
Isabella Valancy Crawford
Personnage important de l’histoire littéraire du Canada, Isabella Crawford (c.1846-1887) passa sa jeunesse à Paisley après avoir immigré d’Irlande