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Le Mythe Du Sale Boche: La Stigmatisation De L’Allemagne  À Des Fins Hégémoniques
Le Mythe Du Sale Boche: La Stigmatisation De L’Allemagne  À Des Fins Hégémoniques
Le Mythe Du Sale Boche: La Stigmatisation De L’Allemagne  À Des Fins Hégémoniques
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Le Mythe Du Sale Boche: La Stigmatisation De L’Allemagne À Des Fins Hégémoniques

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Comme l’indique le titre, Le mythe du sale boche, les Allemands ne sont pas les ultimes « vilains » de l’histoire. Ils ne sont pas non plus, comme le veut la version officielle, les saboteurs de la paix européenne et la cause des deux Guerres mondiales du siècle dernier. Les atrocités qu’ils auraient soi-disant perpétrées durant ces conflits armés furent inventées de toute pièce par la propagande alliée afin d’obtenir l'appui de l'opinion publique. La propagande de la Shoah, qui est apparue après la Seconde Guerre mondiale, a par ailleurs grandement contribué à consolider cette haine du « sale boche ». Mais cette version officielle de l’histoire est-elle véridique ? L'Allemagne est-elle réellement l'incarnation du mal absolu ? Dans ce livre, l'auteur brosse un tableau différent. Il explique en effet que l'Allemagne n'était la cause ni de la Première ni de la Seconde Guerre mondiale, mais dans les deux cas, la victime de l’agression des alliés. L'instabilité engendrée par la guerre 14-18 a permis à la révolution bolchévique russe de 1917 d’éclater, ce qui a apporté au monde le communisme. Or, Hitler et l'Allemagne ont tout de suite compris que le communisme international, de sa base en Union soviétique, était une menace existentielle non seulement pour l'Occident, mais pour toute la civilisation chrétienne. L'Allemagne hitlérienne a dès lors amorcé une lutte à mort contre cette idéologie sanguinaire. Loin d'être le saboteur de la paix européenne, l'Allemagne, en s’érigeant en rempart, a donc empêché la révolution bolchévique de s’étendre à toute l'Europe. Il est dommage que les alliés n'aient pas vu la Russie communiste sous le même jour que l’Allemagne. Cette alliance entre les pays occidentaux et le communisme a eu des conséquences désastreuses sur la civilisation occidentale chrétienne. L'auteur se dit convaincu que la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis se sont battus du mauvais côté.
LanguageEnglish
PublisherAuthorHouse
Release dateJul 17, 2018
ISBN9781546251392
Le Mythe Du Sale Boche: La Stigmatisation De L’Allemagne  À Des Fins Hégémoniques
Author

Benton L. Bradberry

Benton L. Bradberry a servi comme officier et pilote dans la marine des États-Unis de 1955 à 1977, soit pratiquement du début de la guerre froide à sa fin. Sa génération a grandi submer-gée jusqu'au cou dans la propagande shoatique et la germanophobie la plus primaire. Puis, lors-qu'il a servi dans la marine américaine, il a été submergé cette fois-ci par la propagande anti-communiste et la psychose de la guerre propre à l'ère de la guerre froide. Fasciné depuis tou-jours par l'histoire de cette époque, il a beaucoup approfondi ses aspects par ses lectures. Pen-dant ses années dans la marine, il a eu l'occasion de voyager presque partout en Europe. Il a aussi passé beaucoup de temps en Europe en tant que civil. Sceptique de nature, il se doutait bien depuis longtemps que la propagande ne disait pas l’essentiel. Ayant passé des années à fouiller « l'envers de la médaille », il a dès lors écrit un livre sur les fruits de ses recherches ex-haustives. L'auteur est un diplômé en science politique et en relations internationales de la Na-val Post Graduate School (École des études supérieures de la marine) de Monterey, en Califor-nie.

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    Le Mythe Du Sale Boche - Benton L. Bradberry

    Copyright © 2018 Benton L. Bradberry. Tous droits réservés.

    Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, stockée dans un sys-tème électronique d’extraction, ni transmise, sous quelque forme que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.

    Publié par AuthorHouse 07/16/2018

    ISBN: 978-1-5462-5140-8 (sc)

    ISBN: 978-1-5462-5139-2 (e)

    Library of Congress Control Number: 2018908273

    Toutes les personnes apparaissant dans les images fournies par Getty Images sont des modèles. Ces images sont utilisées à des fins illustratives uniquement.

    Certaines images apparaissant dans ce livre sont de Getty Images ©.

    En raison de la nature dynamique de l’Internet, toute adresse Internet ou tout lien contenu dans ce livre peut avoir changé depuis la publication de ce livre et ne plus être valide. Les points de vue exprimés dans ce livre n’engagent que l’auteur et ne sont pas forcément ceux de l’éditeur. Celui-ci décline toute responsabilité quant au contenu de ce livre.

    Traduction de l’anglais, Pierre le Blanc.

    Table des matieres

    Avant-propos

    Chapitre 1 Le mythe de l’Allemagne, incarnation du mal absolu

    Chapitre 2 Conséquences de la guerre en Allemagne

    Chapitre 3 Le facteur juif dans la guerre

    Chapitre 4 La révolution russe de 1917

    Chapitre 5 La Terreur rouge

    Chapitre 6 La révolution bolchévique s’étend dans toute l’Europe

    Chapitre 7 La nation d’Israël

    Chapitre 8 Les juifs dans l’Allemagne de Weimar

    Chapitre 9 Hitler et l’accession au pouvoir du national-socialisme

    Chapitre 10 Le national-socialisme contre le communisme

    Chapitre 11 Les juifs déclarent la guerre à l’Allemagne « nazie"

    Chapitre 12 Les nationaux-socialistes et les sionistes travaillent effectivement ensemble pour que les juifs émigrent de l’Allemagne

    Chapitre 13 La vie en Allemagne sous Hitler

    Chapitre 14 Hitler commence à réclamer les territoires allemands

    Chapitre 15 Les Olympiques de 1936

    Chapitre 16 L’Anschluss L’unification de l’Autriche et de l’Allemagne

    Chapitre 17 L’Allemagne annexe la région des Sudètes

    Chapitre 18 La guerre avec la Pologne

    Chapitre 19 La drôle de guerre

    Chapitre 20 L’Allemagne envahit la France par les Pays-Bas Fin de la drôle de guerre

    Chapitre 21 L’objectif des alliés? La destruction de l’Allemagne!

    Chapitre 22 L’Allemagne, véritable victime de la guerre

    Chapitre 23 Les gagnants et les perdants

    Bibliographie

    Biographie de l’auteur

    Avant-propos

    En tant que pilote dans la marine américaine, de 1955 à 1977, j’ai eu l’occasion de voyager dans le monde entier. Les porte-avions sur lesquels j’ai servi ont régulièrement jeté l’ancre dans tous les ports d’Europe et d’ailleurs. J’ai également beaucoup voyagé depuis que j’ai quitté la marine.

    Or, de tous les pays d’Europe que j’ai visités, c’est l’Allemagne qui s’est avérée être mon pays préféré. Pendant nos visites là-bas, ma femme et moi avons en effet trouvé que les Allemands étaient plaisants, travailleurs, disciplinés et civilisés. Ils ressemblent beaucoup en fait à l’Américain moyen. Rien à voir avec les stéréotypes qu’on nous montre dans les films, livres et articles de presse antinazis auxquels nous avons été exposés durant des années.

    Comme je suis né en 1937, ma génération a pratiquement grandi submergée jusqu’au cou dans la propagande antiallemande. On nous a littéralement appris à détester le peuple allemand. Pourtant, les Allemands que j’ai rencontrés, ou avec lesquels je suis devenu ami au fil du temps, ne semblent aucunement différents des autres Européens, voire des Américains. Ils ne semblent pas plus inclinés à la violence et au militarisme que les autres. À mon avis, ils le sont encore moins. Je n’ai rien décelé dans le caractère allemand qui pourrait par ailleurs passer pour intrinsèquement « anormal ». Les Allemands sont très cultivés et civilisés sous tous aspects. Lorsqu’on les observe à froid, même les dirigeants de l’Allemagne des années 30 et 40 étaient essentiellement identiques aux autres chefs européens; ils sont devenus différents à nos yeux uniquement en raison de la diabolisation incessante qu’ils subissent même aujourd’hui.

    L’Allemagne a bien plus souffert, et de loin, de la Deuxième Guerre mondiale qu’aucun autre pays. Quelques 160 de ses plus grandes villes et villages ont été complètement détruits par la campagne de bombardement allié; plus de 21 millions d’Allemands sont morts de la guerre. Or, malgré ce triste bilan, personne ne veut entendre parler de leur souffrance. Vaincus et déshonorés, ils n’ont droit à aucune sympathie. La propagande antiallemande a même réussi à faire croire qu’ils avaient eu ce qu’ils méritaient.

    Même si ce n’est pas avéré, la responsabilité des deux guerres mondiales, de tous les morts et de la destruction résultante incombe entièrement aux Allemands. Puisqu’ils ont perdu les deux guerres, ils n’ont jamais été autorisés ni à présenter leur cas devant un tribunal international ni à raconter leur version des faits dans les médias. Après tout, ce sont les gagnants des guerres qui écrivent les livres d’histoire. Les procès du tribunal militaire international de Nuremberg n’ont pas non plus permis de faire la lumière sur la véritable histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Ces procès, qui n’étaient rien d’autre que des procès-spectacles à la Soviétique, ont violé toutes les normes de la justice britannique et américaine traditionnelles. Leur but n’était pas d’établir la culpabilité ou l’innocence, mais de couvrir d’un vernis légal la décision que les alliés avaient prise, bien avant le début des délibérations, d’exécuter les principaux dirigeants de l’Allemagne hitlérienne. Tout le cirque Nuremberg était une feinte et une parodie.

    Distillée pour créer le climat de haine qui a rendu possibles la destruction massive des infrastructures du pays et le génocide des civils allemands, la diabolisation systématique des Allemands a continué, implacablement, longtemps après la fin de la guerre, lorsque tout historien qui se respecte aurait dû commencer à modérer ses opinions extrêmes sur l’Allemagne. Encore aujourd’hui, on diffuse en boucle, dans tous les médias, les mêmes histoires d’atrocité à dormir debout. En revanche, il a fallu peu de temps après la Première Guerre mondiale pour que les histoires d’atrocités attribuées aux Allemands pendant cette guerre soient exposées pour ce qu’elles étaient: des bobards de guerre. Des hommes responsables ont examiné les événements en profondeur pour constater qu’aucun de ces récits n’était vrai. Toutes ces histoires sinistres ont été délibérément fabriquées non seulement pour inciter le public britannique à soutenir la guerre contre l’Allemagne, mais pour attirer l’Amérique dans la guerre.

    Mais après la Deuxième Guerre mondiale, des enjeux différents, qui n’existaient pas après la Première Guerre mondiale, ont fait que ces histoires d’atrocités sans queue ni tête sont restées d’actualité. Après cette guerre, les juifs ont en effet exploité le sentiment antiallemand mondialement répandu, qu’ils avaient en grande partie créé eux-mêmes avec leur propagande, pour justifier la création de l’État d’Israël, la patrie tant espérée du peuple juif. Ces histoires d’horreur fabriquées de toutes pièces ont également servi à mettre les juifs à l’abri de toute critique lorsqu’ils ont amorcé la reconquête de leur pouvoir et de leur contrôle sur l’Europe. Grâce à la manipulation des médias d’information internationaux, les juifs se sont fait un capital de sympathie énorme, dans le monde entier, avec leurs histoires sensationnalistes sur la primauté de la souffrance juive aux mains des cruels Allemands. Ils ont prétendu que l’Allemagne avait suivi un plan d’extermination systématique de tous les juifs d’Europe, si bien, qu’à la fin de la guerre, six millions d’entre eux étaient morts. La méthode alléguée consistait à rassembler tous les juifs d’Europe pour les transporter dans des trains scellés à de prétendus « camps de la mort » où on les a entassés et tués dans des chambres à gaz; leurs corps furent ensuite réduits en cendre dans des crématoires géants, avec, comme par hasard, aucune évidence médicolégale pour l’attester. En l’absence de preuves concrètes, les témoignages des témoins oculaires, peu importe leur bizarrerie, ont suffi pour condamner l’Allemagne et en faire le paria des nations civilisées.

    Les juges des procès de Nuremberg, eux-mêmes fortement « contaminés » par les torrents de propagande haineuse auxquels ils ont été exposés, étaient déjà prédisposés, avant même de siéger, à croire n’importe quelle histoire d’horreur, aussi fantasmagorique fût-elle. Le fait que les accusateurs soient à la fois enquêteurs, procureurs et juges n’a pas non plus aidé les accusés. De plus, les procès étaient totalement imprégnés d’une atmosphère de vengeance juive. Derrière les non-juifs qui servaient d’hommes de paille, la plupart des avocats, des procureurs et des enquêteurs étaient juifs. Des centaines de juifs parlant à peine l’anglais paradaient dans des uniformes d’officiers américains. Deux des huit juges de Nuremberg étaient juifs, Robert Falco, de France, et le lieutenant colonel, A. F. Volchkov (Berkman, de son vrai nom), de l’Union soviétique. Le procureur général du tribunal de première instance était le Dr Jakob Meistner, un juif. Leur domination et leur contrôle sur les procès étaient écrasants. Comme l’a constaté Louis Marschalko, un correspondant de guerre hongrois présent à Nuremberg, « sur les 3000 employés des tribunaux de Nuremberg, 2400 étaient juifs ». Même le bourreau des dix dirigeants nazis condamnés à mort, le sergent principal, John C. Woods, était juif. Pour vous dire à quel point leur domination était absolue, les juifs ont programmé les pendaisons des condamnés pour qu’elles aient lieu le 16 octobre 1946, le jour de la fête juive du Pourim. Dans le livre d’Esther, les dix fils d’Haman, un ennemi des juifs, furent pendus le jour de cette fête. Ce n’était évidemment pas par hasard si en 1946, les dix dirigeants allemands furent aussi pendus le jour même de la fête du Pourim. Mais ce n’est pas tout : le bourreau juif, John C. Woods, a réduit la longueur de la corde de la potence pour que les condamnés, au lieu de mourir instantanément, le cou brisé, comme il se doit dans une pendaison normale, meurent lentement par asphyxie au bout de 10 à 15 minutes d’agonie. Pour faire honneur à Esther, la mort se devait d’être lente, et la souffrance, la plus terrible possible. Telle est la nature de la vengeance juive.

    L’histoire de la Shoah que nous connaissons tous tellement bien aujourd’hui a été inventée pendant les procès de Nuremberg. En cultivant et en propageant habilement cette histoire d’Holocauste, les juifs ont pu extorquer des centaines de milliards de dollars aussi bien à l’Allemagne qu’aux États-Unis. La plus grande partie de cet argent a servi à financer le nouvel État d’Israël. En d’autres mots, si les juifs ont « fait fleurir le désert » en Israël, eh bien, c’est grâce à l’argent allemand et américain. Et c’est loin d’être fini. En ce moment même, l’infâme « industrie de l’Holocauste », appelée ainsi avec un mépris mérité, fait des pieds et des mains pour essayer d’extorquer davantage de milliards aux autres pays européens. Même aujourd’hui, 70 ans après la guerre, plus d’un demi-million de prétendus « survivants de l’Holocauste », habitant principalement en Israël et aux États-Unis, reçoivent des pensions à vie du gouvernement allemand. Et qu’est-ce qu’un « survivant de l’Holocauste » ? N’importe quel juif ayant vécu pendant la guerre sur les territoires occupés par les Allemands, peu importe où, et à quel moment. Qu’il ait vécu dans un camp de concentration où baignant dans l’opulence, c’est un survivant de l’Holocauste, et à ce titre, il est qualifié pour recevoir une pension allemande. De plus, tout juif expulsé de l’Europe pendant l’ère nationale-socialiste, qu’il soit riche ou pauvre n’a aucune importance, est considéré comme étant un survivant de l’Holocauste, et à ce titre, il a également droit à une pension allemande. Environ 4,39 millions de juifs furent à l’origine désignés comme étant des « survivants de l’Holocauste ». Les survivants chrétiens de la guerre, quelle que soit l’horreur de leur vécu, n’ont eu droit, quant à eux, à rien. Pour qualifier la rapine des juifs, on dit en plaisantant sur un air connu, there’s no business like the Shoah business (il n’y a pas de commerce aussi juteux que celui de la Shoah). Tout le racket de l’Holocauste n’est rien de moins qu’une extorsion à grande échelle des pays européens, notamment l’Allemagne. Mais le récit de la Shoah sert aussi à d’autres fins. Il est utilisé pour désarmer le grand public et l’empêcher de se défendre contre les prédations juives. Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, évoque régulièrement la Shoah pour justifier les attaques israéliennes sur ses voisins ainsi que la confiscation de leur terre. Le spectre de la Shoah sert également à tuer dans l’œuf toute résurgence du nationalisme, une forme de courant politique que les juifs détestent, car dans les États forts et ethniquement homogènes de ce type, la communauté juive est incapable de s’imposer. Pourquoi pensez-vous qu’ils sont les plus ardents promoteurs du multiculturalisme, du métissage et du mondialisme ? Partout sauf en Israël, évidemment, pour des raisons faciles à comprendre : l’État racialiste et tentaculaire d’Israël, qui désire un jour dominer le monde, veut rester fort en protégeant son homogénéité raciale et ses frontières. En outre, les juifs qui n’existent que pour et par l’argent ne souhaitent pas que le national-socialisme refasse surface, car Hitler pratiquait l’autosuffisance (autarky) et le troc. Il avait en outre placé au centre de l’économie la valeur du travail au lieu de la valeur de l’argent. Ce système économique révolutionnaire qui sera traité plus en détail dans un chapitre subséquent avait mis les banquiers cosmopolites juifs complètement hors circuit.

    Dès lors, pour empêcher cette arme de dissuasion massive de perdre son mordant, on doit continuellement dépeindre les juifs en victime ultime de l’histoire, et pour ce faire, on a besoin, évidemment, d’un agresseur qui soit à la hauteur. Or, l’Allemagne a été désignée pour remplir ce rôle… à perpétuité. La chaîne de télévision sous contrôle juif, « Historia » ou la « Chaîne Hitler», comme on se plaît parfois à l’appeler avec dérision, doit son succès à la diffusion en boucle de ses programmes de propagande antiallemande. N’importe quelle modification ou remise en question de cette image soigneusement entretenue de l’Allemagne, incarnation du Mal absolu, et en particulier, l’Allemagne, agresseur sadique des juifs, menacerait l’histoire entière de la Shoah, et par conséquent, la domination des juifs. Cette légende est par conséquent jalousement et soigneusement protégée par la presse et les médias d’information sous domination juive, et gare à celui qui oserait la remettre en question. Toute personne qui oserait le faire est en effet tout de suite attaquée et cataloguée d’antisémite mentalement dérangé. Dans environ 17 pays, les juifs se sont même organisés pour faire interdire par la loi, sous peine de prison ferme et des amendes juteuses, la remise en question, voire l’investigation du récit officiel de la Shoah.

    Les juifs sont également peu disposés à abandonner, voire à modérer leur besoin de vengeance. Des vieillards, ayant souffert toute leur vie d’avoir à se cacher, sont toujours traqués en tant que « criminels de guerre », et « jugés », voire sommairement assassinés sur place par le Mossad, une organisation semblable à la CIA et spécialisée dans les assassinats. Or, le seul crime que ces vieillards ont commis est d’avoir été officier ou simple soldat dans l’armée allemande pendant la guerre.

    Parmi tout le carnage, toute la mort et la destruction ayant eu lieu durant la Seconde Guerre mondiale, pourquoi l’Holocauste a-t-il émergé comme étant l’événement central le plus atroce de cette guerre? Environ 55 millions de personnes sont mortes pendant la guerre, et sur ce nombre, un pourcentage minuscule d’entre eux était juif – comme nous verrons dans un autre chapitre, une fraction seulement des six millions allégués. Toutes les autres nationalités ayant combattu dans cette guerre ont depuis longtemps tourné la page, et s’évertuent à faire la paix avec leurs anciens ennemis, mais pas les juifs! Après plus de deux tiers de siècle, ils nourrissent toujours les mêmes griefs; construisent toujours des musées de l’Holocauste et des monuments mémoriels aux frais des pays qui les hébergent; recherchent toujours de nouveaux moyens d’extorquer de l’argent à divers pays sous forme de « réparations ». Mais pourquoi les juifs sont-ils les seuls à être indemnisés? Des millions d’autres à travers l’Europe ont pourtant tout perdu durant la guerre.

    La Shoah a évolué au cours des années pour devenir le mythe national non seulement du peuple juif, mais des mondialistes en général. Elle possède désormais toutes les caractéristiques d’une religion, avec son propre Satan, Hitler, et son propre saint, la nation juive. Dans cette version des choses, le Christ crucifié sur la croix est remplacé par la nation juive crucifiée dans les chambres à gaz. Par cette substitution, ce peuple « martyr » essaye de plagier la christologie chrétienne et de s’approprier le titre de messie afin de pousser les catholiques et les chrétiens en général à se « judaïser » et à accepter sans rechigner leur projet mondialiste. Cette ruse s’inscrit dans une stratégie évolutionnaire de groupe à finalité hégémonique. Cette religion de la Shoah est par ailleurs la colle qui tient le peuple juif ensemble en tant que nationalité distincte, car il n’y a rien de tel que la persécution et la victimisation pour rallier ses troupes. C’est donc surtout pour ces deux raisons que les juifs l’entretiennent et la protègent si soigneusement. Mais en raison de ce mensonge, les pauvres Allemands sont consignés à perpétuité dans le rôle du monstre le plus maléfique de l’histoire, que ce soit vrai ou non importe peu.

    Or, même si toutes les histoires d’atrocités allemandes de la Deuxième Guerre mondiale étaient avérées, au détail près, ce qui n’est pas le cas, leur inhumanité est néanmoins incomparable à celle des alliés. De fait, les bombardements stratégiques à l’aveugle des villes allemandes; l’expulsion brutale après la guerre de populations allemandes entières; les privations d’après-guerre imposées délibérément, y compris la famine, les purges et les massacres commis par les Soviétiques éclipsent considérablement l’importance de la Shoah sur le plan de destruction de la vie humaine et des acquis accumulés de la civilisation. Pour les besoins de la cause des alliés, il ne pouvait pas en être autrement : au décompte final de la barbarie, parmi tous les combattants de la guerre, l’Allemagne se devait d’être l’incarnation absolue du mal du fait de sa façon de faire la guerre et de traiter les populations civiles.

    Ainsi, même si les Allemands ont beaucoup plus souffert de la guerre que n’importe quel autre belligérant, y compris les juifs, on les a néanmoins stigmatisés en les qualifiant de prédateurs les plus dégoûtants de la guerre. En somme, on leur a fait payer le plein prix pour avoir commis des atrocités qui n’ont probablement jamais eu lieu, ou du moins, jamais au degré allégué. En définitive, il devient de plus en plus évident avec le temps que les Allemands étaient les véritables victimes des deux guerres mondiales, et il continue de l’être à ce jour.

    Chapitre 1

    Le mythe de l’Allemagne, incarnation du mal absolu

    Incapable de se défendre parce qu’elle avait perdu deux guerres mondiales apocalyptiques, l’Allemagne passait désormais pour la nation la plus maléfique d’Europe, et peut-être même de tous les temps. La seule mention du mot « Allemand » évoque dans l’esprit des images de troupes d’assaut marchant au pas de l’oie comme des robots, sous la férule d’officiers prussiens durs comme l’acier, et prêts à se mettre en marche à tout moment pour infliger mort et destruction à leur paisible voisin… sans aucune raison valide.

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    Grâce à une propagande incessante, on nous a mis dans la tête que les Allemands étaient intrinsèquement militaristes, agressifs, brutaux, racistes et antisémites, avec en plus, une prédilection pour l’obéissance aveugle aux figures d’autorité. Cette image ultra négative de l’Allemagne s’est ancrée dans l’esprit du public grâce à des centaines de films d’Hollywood, une propagande incessante sur la Shoah, de même qu’un nombre incalculable de livres et d’articles de magazine. Au point où il n’est même plus nécessaire d’expliquer par des motifs rationnels les horreurs que les allemands sont accusés d’avoir commises machinalement, sans aucune arrière pensée. Pour les besoins de la cause, il est en effet axiomatique que tout s’explique par la nature foncièrement mauvaise des « sales boches ».

    Prenez par exemple le film, La liste de Schindler, du directeur juif, Stephen Spielberg. Le commandant nazi du camp de concentration (censément le camp de Plaszow situé en dehors de Cracovie, pas loin d’Auschwitz) se tient torse nu sur le balcon de sa maison avec sur l’épaule un fusil de chasse équipé d’une lentille télescopique. Dans le film, la maison est située sur une colline surplombant le camp, de sorte que le commandant puisse regarder vers le bas sur la foule de prisonniers qui se déplacent dans le camp en dessous. Il épaule son fusil et se met à balayer la foule avec son télescope en passant d’un prisonnier à l’autre. L’image vue à travers le télescope remplit maintenant tout l’écran. Les réticules du télescope s’arrêtent sur un prisonnier choisi au hasard. Il appuie sur la gâchette et le prisonnier s’écroule, raide mort. L’image revient sur le commandant nazi que l’on voit machinalement recharger son fusil avec une insouciance évidente, le visage défiguré par l’ennui. Il épaule son fusil de nouveau, et tire sur un autre prisonnier qui s’écroule à son tour, raide mort. Puis, lassé par cet « exercice de tir à la cible », il tourne son attention vers la belle femme sexy et nue couchée sur son lit juste à l’intérieur de la maison adjacente au balcon. La femme est soi-disant une de ses servantes juives choisies parmi les prisonnières du camp, et qui apparemment, lui servent également d’esclave sexuel. Le visage du commandant exprime un cynisme dédaigneux, mais apathique.

    Or, la raison de ces assassinats et de l’apparition dans le scénario de cette servante nue, qui s’avère être juive elle-même, évidemment, est de faire passer l’officier nazi pour un être totalement dépravé sans conscience ni moralité et sans aucune empathie pour autrui, en bref, un psychopathe. On présume, naturellement, que les prisonniers assassinés sont tous juifs. Ainsi, à travers ce film de propagande, deux thèmes juifs populaires sont associés et mis en valeur : le nazi, incarnation du mal absolu, et la persécution juive.

    Mais d’où vient donc cette histoire, qui l’a inventée et qu’est-ce qui s’est véritablement passé? Cet épisode entièrement fictif est tiré du roman de l’Australien, Thomas Keneally qui n’a visité les camps de concentration qu’une seule fois en 1980. Il n’avait donc aucune connaissance pratique de ce qui s’est passé dans ces camps. Or, même si aucun événement semblable n’a jamais eu lieu, la grande majorité des spectateurs avalent cette histoire tout rond, sans trop se poser de questions. Voici ce qui s’est véritablement passé : le vrai camp de Plaszow était situé de l’autre côté d’une colline se trouvant entre la maison du commandant et le camp, et donc, complètement hors de vue du balcon du commandant. En d’autres mots, même si ce dernier l’avait voulu, ce qui est peu probable, il lui était donc impossible de tirer dans le camp du haut de son balcon comme il est montré dans le film. Le vrai commandant de Plaszow, Amon Goeth, sur lequel le personnage du film s’inspire, a vécu dans la maison avec sa fiancée, Ruth Kalder, avec qui il a eu un enfant. D’après Ruth, ils avaient eu l’intention de se marier, mais n’ont pu le faire en raison du chaos à la fin de la guerre. Mais après la guerre, avec l’aide du père d’Amon, elle et son enfant ont pris le nom de son mari, Amon Goeth, pendu après la guerre par le gouvernement polonais (cela dit en passant, le gouvernement polonais d’après-guerre était complètement juif) non pas pour avoir assassiné des prisonniers, mais pour avoir été membre du Parti national-socialiste et des Waffen-SS. Selon Ruth, Amon Goeth était un homme cultivé et nanti d’une belle voix de chanteur. Lorsqu’il était commandant, il avait bel et bien eu deux servantes juives choisies parmi les prisonnières du camp, mais elles n’étaient pas belles et sexy comme celles du film et rien n’indique qu’il ait eu des relations inconvenantes avec elles. Cette histoire de sexe a été ajoutée au film uniquement pour lui donner du piquant.

    Un autre exemple de propagande hollywoodienne est le film, Le choix de Sophie, d’un autre directeur juif, Alan J. Pakula. Dans ce film, Sophie et ses deux petits enfants sont envoyés à Auschwitz, le temple sacré de la religion de la Shoah. Durant la sélection dès l’arrivée – la sélection est désormais devenue l’une des étapes du chemin de croix de la religion shoahtique –, un officier nazi typiquement méchant – d’une méchanceté digne du célèbre Dr Joseph Mengele, l’une des figures les plus emblématiques d’Auschwitz – lui annonce qu’elle doit garder seulement l’un de ses enfants, et que l’autre sera gazé dans la chambre à gaz. Sophie désemparée est donc forcée de choisir lequel de ses deux enfants elle va garder et lequel elle va envoyer à la chambre à gaz; de là le titre, Le choix de Sophie. Dans le film, le méchant officier nazi ne donne aucune raison ou explication pour exiger qu’un des enfants meure ou pour forcer Sophie à faire ce choix crève-cœur. Le fait qu’il soit un méchant nazi est présumé être une explication suffisante. Examinons maintenant ce qui se cache derrière ce film totalement absurde : c’est une adaptation d’un roman de l’auteur américain, William Styron, qui n’avait absolument aucune connaissance pratique des camps. Auschwitz a tout simplement servi de décor pour une fable tout droit sortie de son imagination. En réalité, rien de la sorte ne s’est jamais produit. N’empêche que les histoires de méchants nazis de ce type sont depuis longtemps le pain et le beurre de Hollywood et de nombreux auteurs en mal de popularité, et qui sont prêts à tout pour faire du chiffre. Les amateurs de cinéma et de romans sont conditionnés par ce genre de balivernes au point de faire passer la fiction pour une vérité. Autrement dit, nous avons tous été entraînés à prendre ces absurdités au pied de la lettre sans nous poser aucune question. Comme les Allemands sont foncièrement « mauvais », ils ne peuvent faire que des choses « mauvaises ». Aucune autre explication n’est requise.

    L’Allemagne n’a pourtant pas toujours été perçue de la sorte. L’image de la nation allemande méchante, prédatrice et guerrière a en effet pris racine seulement au 20e siècle. Par contraste, l’Allemagne du 19e siècle était plutôt perçue comme un havre de paix et de vaste savoir. L’historien anglais, Frédéric William Maitland, décrit la manière dont les Anglais voyaient les Allemands pendant le 19e siècle : « […] pour la plupart des gens, l’Allemand est un être judicieux, rêveur et sentimental, regardant avec de doux yeux bleus, un nuage de musique, de métaphysique et de fumée de tabac."

    L’auteure française et très influente tenancière de salon, Madame de Staël, décrit l’Allemagne, pendant la période des guerres napoléoniennes, comme une « nation de poètes et de penseurs, une race de rêveurs d’un autre monde, irréaliste et bon-enfant, ne ressentant aucun préjudice national envers les autres nations et peu prédisposé à faire la guerre ».

    Avant le 20e siècle, les Américains avaient également une très bonne opinion des Allemands. L’historien américain, Henri Cordo Meyer, écrit en effet ceci : « [] que ce soit dans leur nation nouvellement unifiée [l’Allemagne a été réunie en une seule nation en 1871[ou dans ce pays [immigrés allemands aux États-Unis], les Allemands étaient généralement perçus comme étant des gens méthodiques et énergiques, à la fine pointe du progrès; en raison de leur intérêt prononcé pour la musique, l’éducation, la science et la technologie, les Américains n’avaient pour eux qu’admiration et une saine émulation."

    En 1905, Andrew Dickson White, un historien, éducateur et remarquable ambassadeur américain de l’Allemagne, déclara ce qui suit tout juste neuf ans avant le déclenchement de la Première Guerre mondiale : « À partir d’une masse confuse de guerriers, de penseurs et d’ouvriers, militant à contre-courant, s’épuisant dans de vaines luttes et traquée par des voisins malveillants, l’Allemagne à son apogée est devenue une grande puissance militaire et un creuset des arts, de la science et de la littérature, une forteresse de génie, un gardien de la civilisation, l’allié de chaque nation désireuse de faire progresser l’humanité."

    Les Allemands ont contribué substantiellement au domaine culturel, intellectuel, et scientifique. En musique, par exemple, il y avait au 18e siècle des génies comme Bach, Hayden, Mozart, Beethoven, Schubert et Schuman, pour n’en nommer que quelques-uns. Ce génie musical se perpétua au 19e siècle avec Strauss, Mahler et Richard Wagner. Et c’est sans compter les contributions littéraires de Goethe et de Schiller, les travaux historiques de Ranke et de Niebuhr, les études philosophiques de Kant et de Hegel et les grandes contributions scientifiques d’Alexandre von Humboldt et de William Conrad Roentgen. Ce ne sont que quelques exemples tirés d’une très longue liste. Le système prussien d’éducation supérieure de même que l’épanouissement culturel caractéristique de la Prusse durant les années suivant les guerres napoléoniennes eurent une influence considérable sur l’Europe et l’Amérique. Le système américain d’école publique de même que notre système universitaire est délibérément modelé sur le système prussien d’école d’État et d’université. L’Allemagne était admirée dans le monde entier en tant que centre d’apprentissage, pour sa grande culture et pour ses réalisations dans tous les domaines. Mais également, et ce, à tous les échelons de la société, y compris les plus bas, pour son culte de l’honnêteté, du travail, de l’ordre et de l’épargne.

    Tout au long du 19e siècle, les savants et les journalistes britanniques étaient littéralement emballés par tout ce qui venait de l’Allemagne, notamment son histoire, sa culture et ses institutions. Le très respecté historien de Cambridge, Herbert Butterfield, a beaucoup écrit sur le respect que la Grande-Bretagne éprouvait pour l’Allemagne : « En Angleterre, il était largement admis à une certaine époque que l’histoire allemande était surtout celle de la liberté, car dans son passé, il y a le fédéralisme, le parlement, les villes autonomes, le protestantisme et une tradition de liberté transmise aux Slaves de l’Est par la colonisation allemande. À cette époque, l’autoritarisme est associé aux États latins, notamment à la papauté en Italie, à l’inquisition en Espagne et aux dictatures bonapartistes de la France militariste. Mais au 20e siècle, les rôles s’inversent. Il devient en effet couramment admis dans l’opinion publique que l’Allemagne est depuis la nuit des temps l’agresseur et l’ennemi de la liberté. Il ne fait aucun doute que cette inversion fera un jour l’objet d’une recherche historique, car elle semble avoir coïncidé très étroitement avec un changement de la politique étrangère britannique… Jusqu’au début des années 1900, lorsque la recherche historique en Angleterre a atteint son apogée avec des hommes comme Acton et Maitland, les mots peuvent à peine décrire l’admiration, voire la vénération sans complexes que les historiens anglais éprouvaient pour l’Allemagne. »

    De son côté, l’auteur britannique Thomas Arnold (1795-1842) percevait l’Allemagne non pas comme une nation ayant une prédisposition unique pour l’autoritarisme et la règlementation, mais plutôt comme un « creuset de loi, de vertu et de liberté »; il considérait par ailleurs que c’était pour les Anglais « très distingué » d’appartenir à la famille des peuples germaniques.

    Les photos et les dessins suivants illustrent à merveille la manière dont le monde voyait l’Allemagne durant le 18e et le 19e siècle et jusqu’au début de la Première Guerre mondiale. L’Allemagne de l’avant-guerre aux yeux du monde entier était une terre paisible de contes de fées et de châteaux enchanteurs où les gens étaient travailleurs, respectueux de la loi et disciplinés.

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    Un festival du 19e siècle dans une ville allemande

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    1er mai en Allemagne

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    Fermières allemandes en route pour les champs

    ***

    L’image positive de l’Allemagne change du jour au lendemain

    Cette image de l’Allemagne changea du jour au lendemain avec l’éclatement de la Première Guerre mondiale. De fait, dès le début de la guerre en 1914, une image grotesque d’une Allemagne rapace, avide de sang et singulièrement agressive a commencé à prendre forme en Europe et en Amérique. Cette nouvelle image de l’Allemagne était le résultat d’une campagne de propagande virulente orchestrée par le gouvernement britannique, et plus tard, par le gouvernement des États-Unis. Des mensonges délibérés et systématiques, des déformations et de fausses histoires d’atrocités étaient diffusés en boucle au public britannique et américain. On fouettait délibérément les émotions du public jusqu’à ce que la haine du « boche » atteigne son paroxysme. Une hostilité pathologique envers tout ce qui était Allemand, qui deviendra avec le temps une partie familière et intégrale de la pensée occidentale envers l’Allemagne, vit le jour à cause de cette habile campagne de propagande de guerre.

    Après la Deuxième Guerre mondiale, l’historien Harry Paxton Howard analysa cette transformation de la réputation de l’Allemagne qui s’amorça tout de suite après le début de la guerre 14-18. On a fait croire, souligne, Harry Paxton, que l’Allemagne était non seulement l’incarnation du mal absolu, mais qu’elle l’était depuis toujours, et que contrairement aux faits, elle avait toujours été l’ennemie historique de l’Europe et de l’Amérique : « De fait, le plus grand travail de révision de l’histoire a été réalisé pendant la Première Guerre mondiale lorsqu’on a complètement changé notre histoire de manière à démontrer que l’Allemagne avait toujours été notre ennemi, qu’elle avait déclenché la guerre en 1914, qu’elle avait même commencé la guerre Franco-Prussienne en 1870, et que pendant la Révolution américaine, nous n’avions pas combattu les Anglais, mais les Hessians – sans parler de choses telles que les Allemands coupant des mains de bébés belges, alors que c’était les Belges qui coupaient les mains des bébés congolais. C’est cette révision en règle de notre histoire qui a faussé l’esprit des Américains pendant plus de quarante ans."

    Naturellement, tous les belligérants, y compris l’Allemagne, utilisaient la propagande contre leurs ennemis, à l’instar de tous les belligérants de toutes les guerres à travers l’histoire, mais les efforts de propagande de l’Allemagne et des Empires centraux étaient médiocres et inefficaces comparés à ceux des Anglais. Dans leurs efforts de propagande, les Allemands avaient en effet tendance à faire appel à la raison au lieu de l’émotion. En d’autres mots, ils ne dépeignaient jamais leurs ennemis en bêtes sanguinaires et inhumaines. En revanche, les alliés, en particulier la Grande-Bretagne, se montraient maîtres dans la manipulation de l’opinion mondiale en répandant des contes nauséabonds sur les « sales boches ». Dès le commencement de la guerre, les journaux britanniques et américains étaient remplis d’histoires d’atrocités allemandes.

    Faisons ici une parenthèse pour spécifier qu’à cette époque-là, les journaux américains dépendaient des services de nouvelles britanniques pour la plupart de leurs informations sur l’Europe; ils les recevaient par des câbles sous-marins contrôlés par l’Angleterre. Les Allemands quant à eux n’avaient aucun accès aux médias américains. La Grande-Bretagne s’en était assurée en coupant les six câbles transatlantiques qui reliaient l’Allemagne à l’Amérique.

    Les premières histoires d’atrocités sont sorties au début de la guerre, lorsque les Allemands ont traversé la Belgique. L’intention a priori de l’Allemagne n’était pas d’attaquer la Belgique, mais de passer par ce pays afin de déborder les défenses françaises avant de se jeter sur Paris. Cette stratégie était connue sous le nom de « plan Schlieffen ». Les Allemands étaient persuadés que c’était la seule façon de vaincre la France rapidement. Or, la « violation » par l’Allemagne de la neutralité belge servit de prétexte à la Grande-Bretagne pour lui déclarer la guerre, même si la décision d’entrer en guerre pour d’autres raisons, principalement économiques, avait déjà été prise depuis longtemps. En d’autres mots, la Belgique servit uniquement de prétexte. Pour faire la guerre, il faut absolument obtenir le soutien du public. Or, les occasions de propagande fournies par l’invasion de la Belgique par l’Allemagne de même que les histoires d’atrocités fabriquées jouèrent ce rôle à merveille. On trouva des « témoins oculaires » pour affirmer n’importe quoi. Certains prétendaient, par exemple, avoir vu des « boches » aux mains velues et casquées de leur casque à pointe jetant dans les airs des bébés belges qu’ils embrochaient avec la pointe de leurs baïonnettes tout en marchant et en chantant des chansons de guerre. Des histoires de soldats allemands coupant les mains des garçons belges, soi-disant pour les empêcher de prendre les armes, étaient légion. Les contes de femmes aux seins coupés se répandaient à la vitesse de l’éclair. On racontait aussi que des soldats alliés avaient été crucifiés. Or, pour les Européens et les Américains de cette époque, qui étaient beaucoup plus religieux que maintenant, ces histoires de crucifixion étaient extrêmement efficaces pour susciter l’indignation générale.

    Faisons ici une autre parenthèse pour préciser que de toutes les formes de preuves admises dans les tribunaux modernes, le témoignage d’un témoin oculaire se trouve complètement en bas de l’échelle de fiabilité.

    Mais parmi toutes les histoires d’atrocités, les plus populaires étaient les histoires de viol. Un « témoin oculaire » décrit comment dans une ville belge capturée, les Allemands avaient traîné vingt jeunes femmes hors de leurs maisons pour les allonger sur des tables au beau milieu de la place du village; au moins douze soldats les avaient ensuite violées pendant que les autres soldats se rincer l’œil en les applaudissant. Est-ce étonnant, dès lors, si après avoir été régulièrement abreuvé d’une telle propagande, le public britannique voulait absolument voir couler le sang du « sale boche »? Pour attirer les États-Unis dans la guerre, le gouvernement britannique était prêt à tout au point d’envoyer un groupe de Belges en tournée aux États-Unis, tous frais payés, pour raconter ces histoires aux Américains. Le président Woodrow Wilson, qui ne demandait qu’à faire la guerre, les reçut solennellement à la Maison-Blanche.

    La Grande-Bretagne se faisait passer grâce à la propagande pour un chevalier sans peur et sans reproche se jetant au secours de la pauvre Belgique violée et innocente. Évidemment, ce n’était qu’une manipulation cynique de l’opinion publique, car si l’Allemagne n’avait pas violé la neutralité belge, la Grande-Bretagne l’aurait fait elle-même sans aucune arrière-pensée.

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    Affiche de fausse propagande antiallemande de la Première Guerre mondiale

    L’Allemagne démentit furieusement toutes ces histoires. Tout comme les journalistes américains qui suivaient l’armée allemande et qui savaient que c’était des mensonges. Mais ces démentis ne furent jamais publiés dans les journaux américains. De fait, les Anglais qui produisaient ces histoires d’atrocité contrôlaient ce qui s’y imprimer. Pour augmenter la crédibilité de ces histoires d’atrocité fantasmagoriques, le gouvernement britannique, au début de 1915, demanda au vicomte Bryce de diriger une commission royale mandatée pour enquêter sur leur véracité. Naturellement, le gouvernement britannique prévoyait que Bryce soutiendrait ces fausses allégations, ce qu’il a fait docilement. Bryce, un historien éminent, avait une bonne réputation en Amérique. Il avait non seulement servi d’ambassadeur britannique à Washington, mais avait aussi écrit plusieurs livres élogieux sur le gouvernement américain. Les Anglais savaient qu’il était respecté et admiré en Amérique, et qu’il possédait une réputation de probité et d’honnêteté. L’Amérique le croirait sur parole. Bryce était également intensément fidèle à son propre pays et par conséquent, parfait pour ce travail.

    L’affiche de propagande ci-dessus et celles dans les pages suivantes illustrent bien comment les Anglais dépeignaient leurs ennemis allemands - toujours en meurtriers brutaux et barbares de femmes et d’enfants. Les affiches de propagande britannique sont suivies par les affiches allemandes de propagande contre les Britanniques, les Français et les Russes. Notez les différences de style. Les Allemands ne dépeignaient pas leurs ennemis en meurtriers barbares.

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    Les Allemands sont dépeints en bêtes immondes.

    Les affiches suivantes de propagande allemande sont contre les Britanniques, les Français et les Russes. Notez que les Allemands ridiculisaient leurs ennemis, mais ne les dépeignaient pas en bêtes immondes.

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    Les personnages de dessin animé représentent (G à D) : La Grande-Bretagne, la France, la Russie, et loin à droite, l’Allemagne.

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    Bryce et ses six camarades commissaires, tous avocats, historiens et juristes, « analysèrent », si on peut dire, 1200 dépositions de « témoins oculaires » qui prétendaient avoir constaté de visu ces atrocités allemandes. Presque toutes les dépositions de témoin oculaire étaient faites par des Belges s’étant réfugiés en Angleterre, mais quelques témoignages provenaient également de soldats britanniques stationnés en France. Un peu comme aux procès de Nuremberg après la prochaine guerre, la commission n’interrogeait jamais directement un seul de ces témoins oculaires, mais se fiait à la

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