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Les aventures et mésaventures de Titine, un cabriolet pas comme les autres. Tome 5: De belles balades, mais toujours des réparations
Les aventures et mésaventures de Titine, un cabriolet pas comme les autres. Tome 5: De belles balades, mais toujours des réparations
Les aventures et mésaventures de Titine, un cabriolet pas comme les autres. Tome 5: De belles balades, mais toujours des réparations
Ebook387 pages2 hours

Les aventures et mésaventures de Titine, un cabriolet pas comme les autres. Tome 5: De belles balades, mais toujours des réparations

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About this ebook

Ce livre fait suite aux 4 premiers tomes des aventures de Titine, le petit cabriolet Peugeot 304 dont les pannes et les mésaventures agrémentent nos balades, et font sourire les copains. Vous y retrouverez les protagonistes de mes histoires, mais aussi, le récit de belles balades, agrémentées de nouvelles mésaventures. En bref, si tout était parfait dans le meilleur des mondes, où serait l'intérêt de rouler en anciennes, et pourquoi écrire un livre sur une voiture parfaite, conduite par un chauffeur parfait, dans un décor parfait, sous une météo parfaite ?
Conformément aux précédents récits, tout est rigoureusement exact et dépeint avec humour et autodérision. Les noms, les dates, les horaires et les situations sont on ne peut plus réels. Rien n'a été inventé, sauf les protagonistes de mes ennuis, que ceux qui ont lu les précédents tomes connaissent bien.
Ce livre retrace les aventures et mésaventures de Titine du deuxième semestre 2018.
LanguageFrançais
Release dateApr 19, 2021
ISBN9782322249671
Les aventures et mésaventures de Titine, un cabriolet pas comme les autres. Tome 5: De belles balades, mais toujours des réparations
Author

Bernard-Jean-René Dusert

Né à Vaulx-en-Velin dans la banlieue lyonnaise, mariés deux fois et père de deux enfants, l'auteur a suivi des études d'électronique au lycée Edouard Branly à Lyon. Ces études l'amenèrent à travailler dans la maintenance électronique durant une partie de sa carrière. Puis, il bascula dans la formation professionnelle pour une grande société nationale pendant une quinzaine d'années. A la retraite depuis 2010, il plongea dans la mécanique automobile, sa deuxième passion qu'il partage avec celle du jardinage. Ses deux passions l'ont amené d'une part, à acquérir un petit cabriolet français et d'autre part, à ouvrir au public, le jardin qu'il aménage avec sa nouvelle épouse. Il doit donc jouer entre ces deux passions, ce qui n'est pas toujours évidents. Encouragé par les lecteurs de ses post sur un site de partage automobile, l'auteur a décidé de faire paraître ses aventures et mésaventures dans une série de neuf livres.

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    Les aventures et mésaventures de Titine, un cabriolet pas comme les autres. Tome 5 - Bernard-Jean-René Dusert

    Table des matières

    Résumé des tomes précédents

    Préface

    113 Balade en Alsace

    114 7eme rassemblement du CMBA

    115 Marche arrière : Étape 1

    116 Une bonne balade

    117 Rassemblement Sathonay village

    118 Balade à Pont de Vaux

    119 La marche arrière

    120 Marche arrière : Étape 2

    121 Vous avez dit radiateur ?

    122 Titine et sa famille

    123 Le radiateur : La fin d’un calvaire ?

    124 Troisième mariage

    125 Epoqu’Auto 2018

    126 Petites interventions de fin d’année

    RÉSUMÉ DES TOMES PRÉCÉDENTS

    En 2012, à l’âge de 57 ans, et suite à un concours de circonstances heureux, j’ai pu concrétiser un rêve de longue date : acquérir un petit cabriolet des années 70. Il s’agit d’une petite Peugeot 304S de 1973.

    Elle est devenue, malgré elle, le personnage principal d’une longue histoire. Par affection, je l’ai nommée Titine. Je l’appelle aussi parfois, mon petit destrier, ou mon petit cabriolet blanc.

    Comme beaucoup d’anciennes voitures, Titine a été victime de pannes plus ou moins graves. Il a fallu remplacer le moteur, réparer le démarreur, remettre en état différents circuits électriques, remplacer le carburateur, refaire le réservoir, etc... Tous ces petits soucis ont agrémenté le récit des quatre premiers tomes...

    Petit à petit, au fil des sorties, cette petite auto est devenue de plus en plus fiable, mais pas complètement. Je pourrais dire hélas ? Mais tout compte fait, je me le demande... ! Les petits aléas restants me permettent d’assouvir ma soif de mécanique auto, car plonger les mains dans les entrailles de cet ancêtre reste un vrai plaisir. Pas question de l’amener chez le garagiste du coin, car on n’est jamais mieux servi que par soi-même Certes, si certaines réparations s’avèrent de vraies galères, on ne progresse que face à l’adversité.

    En complément, j’ai acheté quelques accessoires pour remettre Titine conforme à ses origines. Pas question de la customiser en mettant des pièces modernes.

    Outre les nombreuses pannes et remèdes que le lecteur a pu suivre de façon très détaillée, mais toujours narrées avec humour et autodérision, cette jolie petite auto nous a transportés, en solo ou en groupe, sur quelques routes de campagne de cette belle région Rhône-Alpes. Elle a aussi participé aux caravanes historiques du tour de l’Ain cycliste, ainsi qu’à d’autres manifestations, plus ou moins importantes.

    Les quatre premiers tomes couvrent la période de 2012 à juin 2018. Ce cinquième couvre la fin de l’année 2018, avec de belles balades, mais aussi, et encore, des réparations et remises en état, que tout collectionneur ou amateur de mécanique (Mais pas que... !) sauront apprécier.

    PREFACE

    Voici le cinquième tome de la série. Comme les quatre premiers, il retrace les aventures et mésaventures qui me sont arrivées avec mon petit cabriolet, la Peugeot 304S dénommée Titine.

    Les quatre tomes précédents vous ont relaté certaines avaries mécaniques et de carrosserie, résultat d’un certain vieillissement de cette ancienne. Mais vous avez pu y lire aussi les récits de quelques belles balades. Ce tome 5 aborde le plus grand voyage fait avec Titine, mais aussi d’autres remises en état de ce charmant tas de ferraille. Évidemment, vous vous en doutez, pour ceux qui me suivent depuis le début, il est rare que tout se passe comme prévu et vous y retrouverez les mêmes empêcheurs de rouler en rond, à savoir :

    - Ra : Le Dieu soleil, emprunté à la mythologie égyptienne. Il a tendance à transformer mon pauvre crâne en poêle à frire, histoire de faire griller les quelques neurones qui me restent.

    - Zeus : Le roi des Dieux Grecs, et maître du temps météorologique. C’est surtout le faiseur de pluie. Il devient donc un trouble-fête notoire, pour les sorties en version cabriolet.

    - Éole : Dieu Grec, maître du vent. Il freine Titine quand il la regarde dans les yeux. Il transforme souvent l’ambiance intérieure en congélateur, surtout quand le mercure passe en dessous de la barre des 5 degrés Celsius.

    - la Dame en Rouge : Son appellation scientifique n’est autre que l’oxydation, ou plus vulgairement, la rouille. Elle a tendance à grignoter tout ce qui s’apparente à du métal, surtout les parties à l’abri du regard.

    - les Gremlins : Genre de bestioles sournoises et ravageuses, qui mettent le souk lors des moments critiques pendant les réparations, ou sont parfois responsables de pannes vicieuses.

    - La loi de Murphy : Sacro-sainte loi dite aussi loi de l’emmerdement maximum. Elle oriente, dans les recoins les plus reculés de votre habitacle ou de votre capot, tous les objets qui veulent s'échapper, causant le maximum de dégâts sur leur passage, quand ils ne disparaissent pas tout simplement de votre vue.

    Tous les autres personnages, très humains ceux-là, sont toujours bel et bien réels, sans modification de leur statut, ni de leur prénom.

    Comme je l’ai déjà mentionné dans les quatre tomes précédents, tout est rigoureusement exact. C’est l’amour pour ce tas de ferraille qui fait que je le possède toujours, et que le ferrailleur n’est pas près de le voir, pas plus qu’un quelconque investisseur. Je l'ai, il me perturbe parfois, mais je le garde précieusement...

    Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ? ¹


    1 Citation d’Alphonse de Lamartine

    113) BALADE EN ALSACE

    Nous sommes début juin 2018, et voilà quelque temps déjà que l’idée loufoque de monter en Alsace avec Titine, du 12 au 14 juin, a germé dans nos deux cerveaux pas toujours raisonnables. Mais comme chacun le sait, la raison a ses raisons que seule la raison ignore... !

    Partant sur cette idée, je prévois de réviser notre petit destrier, afin de mettre toutes les chances de notre côté. Hélas, la période est totalement défavorable pour mettre le nez dans la mécanique. En effet, je dois consacrer toutes mes heures à la préparation du jardin, afin qu'il soit prêt pour le week-end des rendez-vous aux jardins, les 1, 2 et 3 juin. Naïvement, j’avais envisagé de consacrer un peu de temps le soir, mais hélas, à 22 h 00, heure de fin des travaux, il fait nuit, et j’ai toujours la dalle.

    Dimanche 3 juin, 19 h 00 : le week-end a été au-dessus de nos espérances concernant les visites du jardin, puisque plus de 600 personnes ont déambulé dans nos allées. Complètement naze, je suis dans l’impossibilité de m’attaquer à la bricole Titinesque. On verra ça dans la semaine... ! Après tout, le 12 juin est encore loin... !

    Lundi 4 juin : Changement de programme. En fait, nous partirons le 11 juin, car se taper d'une traite les quelque 420 bornes qui nous séparent de notre destination, n’est pas des plus judicieux ! Surtout avec un destrier qui n’atteindra jamais le galop... Nous partirons donc la veille, histoire de faire la moitié du trajet... ! Pour l’autre moitié, une halte est prévue, avec la visite d’un premier jardin qui est situé à Barr.

    Dimanche 10 juin 8 h 00 : Les semaines se suivent... et se ressemblent. Côté Titine, je n’ai fait que quelques aménagements du côté de la jonction de la capote avec le pare-brise. Cette bricole est obligatoire pour pallier les problèmes d'entrées d’eau intempestives constatées lors du tour de l’Ain. Un certain nombre de visites de notre jardin dans la semaine, plus quelques rendez-vous prévus pour aujourd’hui, nous ont poussé à continuer nos travaux terre à terre. Je pense refaire un peu de mécanique dans la journée entre deux visites.

    19 h 00 : Suite à la parution d’un méga article élogieux sur notre jardin dans l’édition du dimanche d’un grand journal régional, plus de 120 personnes ont débarqué chez nous, entre 10 h 00 et 19 h 00. Conséquence : le temps libre s’est réduit à l’épaisseur d’un sandwich SNCF. J’ai juste pu jeter un œil sous Titine, histoire de vérifier l’absence d’incontinence, et c’est tout. Comme dimanche passé à la même heure, je n’ai plus la niaque pour m’attaquer à des contrôles plus poussés. Il me restera encore demain matin pour tenter de vérifier la bonne tenue du silentbloc inférieur non encore remplacé. Je dois aussi raccorder en vitesse les deux haut-parleurs de l’autoradio et remplacer la cosse du manocontact d’huile, réparée à la va-vite lors du tour de l’Ain... Puisque nous avons décidé de partir à 15 h 00, c’est faisable.

    Nous avons prévu de faire une étape nocturne dans un petit hameau du Doubs au nom charmant d’Ougnay Douvot, et nous sommes attendus dans une auberge à 19 h 00... Comment ma chère et tendre a trouvé ce patelin que seul Google et les cartes d’état-major connaissent ? Mystère ! Cependant, ce trou perdu se trouvant pile-poil à mi-parcours entre la maison et le premier jardin à visiter, cela me satisfait pleinement (194 kilomètres d’après Google Map).

    Bon ! Si nous partons bien à 15 h 00, ça devrait le faire « finger in the noze...! » (Temps prévu par Google : 2 h 56). Mais je doute fort que Madame soit prête à l’heure. Oui... ! Je sais... ! Vous allez me dire que partir à 15 h 00 pour faire 200 bornes à 60 kilomètres heure de moyenne, et arriver avant 19 h 00 à notre première étape, c’est large ! Mais avec Titine, il faut s’attendre à tout...

    20 h 00 : Quand est-ce que les Gremlins décideront de me lâcher la grappe ? Cette fois, c’est sous la forme d’une naissance qu’ils ont décidé de frapper ! Voilà qu'aujourd'hui, ma douce épouse se trouve être grand-mère pour la quatrième fois, juste la veille de notre départ, et vous vous en doutez, elle prend la décision de voir le fruit du fruit de ses entrailles avant de partir. Ce dernier ayant décidé de pousser son premier cri à Écully, il faudra traverser LYON pour le voir. Ma chère et tendre ayant une sainte trouille de conduire dans cette ville magnifique, je vais devoir prendre ma casquette de chauffeur. La matinée est donc foutue côté bricole... Grrr !

    Lundi 11 juin : 9 h 00 : Je viens de finir de prendre mon petit déjeuner. Je récupère tous les numéros de téléphone et adresses utiles pour notre voyage. En complément, je sors sur l'imprimante, les plans des endroits un peu foireux que la Gourde qui Parle toute Seule risque de ne pas trouver. Même si je viens d’investir dans l’achat d’une Gourde toute neuve, et plus sophistiquée que l’ancienne, j’ai une confiance très limitée dans sa capacité à dénicher les coins reculés que ma douce épouse a repérés.

    11 h 00 : J’ai juste le temps de faire le plein d’essence et de préparer le coffre de Titine, avant d’aller faire risette au marmot... Pourquoi préparer le coffre ? Tout simplement pour retirer tout ce que je juge non vitale pour une grande balade, et qui pourrait gêner l’accueil des valises et autres bagages.

    12 h 00 : Il faut vite déjeuner afin de partir avant 13 h 00. Pour aller à Écully, on prend la Citroën C5. Inutile de faire faire des bornes en rabe à notre petit destrier blanc. Ceci implique un retour à la maison avant de prendre la route de l’Alsace. Sachant qu’il faut 1 heure pour aller, et une autre pour revenir de la maternité, je pressens qu’un départ pour l’Alsace à 15 h 00 est tout simplement utopique. Nous décidons donc de repousser ce départ à 16 h 00. Ceci va impliquer de prendre l’autoroute (Adieu la marge de confort prévue). Pas glop pour Titine, mais impossible de faire autrement...

    15 h 50 : Nous sommes de retour à la maison à l’heure prévue. Comme il fait beau, je décapote Titine. Enfin, quand je dis qu’il fait beau, c’est sans compter sur les gros nuages, couleur cafard, qui arrivent du sud. Mais comme nous nous dirigerons vers le nord, et que de ce côté tout semble relativement clean, 'no problem'... !

    Côté sud

    Côté nord

    16 h 00 : Madame est prête à partir, et Titine est chargée.

    16 h 05 : Zeus décide de nous gratifier de quelques gouttes. Et m... ! Il faut recapoter... ! Les nuées du maître de l’Olympe ont avancé plus vite que prévu, précédées de quelques grognements de plus en plus audibles, ce qui ne présage rien de bon...

    16 h 10 : Pour une fois, c’est moi qui merdoie grave. Je m’aperçois qu’il faut rabâcher la 205. Je m’exécute rapidement, quand je me rends compte que je n’ai pas pris d’affaires de pluie... Je rentre en vitesse dans la maison. Dans la précipitation, j’oublie que j’ai branché l’alarme, et voilà que celle-ci se déclenche... Ach... ! Scheisse !

    16 h 20 : Après avoir fait les opérations nécessaires pour tout remettre en ordre côté alarme, nous sommes enfin sur la route du départ. À présent, il pleut comme vache qui pisse. Heureusement que j’ai pu revoir l’étanchéité de la jonction capote/pare-brise dans la semaine. L’élément H2O semble ne plus trouver de passage pour nous pourrir l’intérieur.

    Comme le temps presse, nous prenons l’autoroute à Pont d’Ain. Après quelques kilomètres, Zeus décide de nous larguer la totale. Un vrai déluge... Les petits essuie-glaces, beaucoup plus courageux que les anciens, font ce qu’ils peuvent pour nettoyer tout ça, mais l’autoroute disparaît petit à petit de ma vue. Alors là, ce n’est pas sympa... ! Ma douce passagère commence à paniquer... Pas question de s’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence pour attendre que ça passe. Je la rassure en lui disant que dans ces cas-là, je conduis au bruit... Étonnamment, ça ne la fait pas rire du tout...

    Après une bonne vingtaine de minutes de conduite à l’aveuglette, nous sortons enfin de cette douche forcée... Le ciel est toujours parsemé de grosses volutes dignes de la fumée d’échappement d’un vieux Vierzon tournant au fuel lourd, mais l’horizon est de nouveau visible. C’est le signe que nous n’aurons plus de pluie dans l’immédiat, et que nous venons de dépasser le cadeau surprise du maître de l’Olympe.

    Mais soudain, ma chère et tendre épouse m’interpelle :

    - « Nous avons oublié de prendre une bouteille pour nos hôtes... ! »

    - « Tant pis... ! Plus le temps pour faire demi-tour... »

    Afin de remédier à cet oubli, nous décidons d’en acheter une en route. Pour cela j’envisage de nous s’arrêter sur l’aire de repos du poulet de Bresse, à 60 kilomètres de la maison.

    Titine tourne comme une horloge, même

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