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Caleb (French): K9 Files : chiens de guerre, #11
Caleb (French): K9 Files : chiens de guerre, #11
Caleb (French): K9 Files : chiens de guerre, #11
Ebook277 pages3 hoursK9 Files : chiens de guerre

Caleb (French): K9 Files : chiens de guerre, #11

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About this ebook

Pour Caleb, le retour dans sa ville natale à l'occasion du mariage de son frères aurait dû être une source de joie exceptionnelle. Ce n'est pas tout à fait vrai, cela dit, car il s'avère que son frère va épouser son ex-femme. Il n'a aucune envie d'assister à cet événement, mais il décide tout de même de s'y rendre. Après tout, sa meilleure amie, Laysha, habite dans la même ville et ils se sont promis de se revoir. Sans compter qu'on lui a demandé de chercher un chien de guerre disparu peu de temps après son adoption.


Caleb est de retour. Mieux encore, il séjourne chez elle. Laysha est aux anges, même si elle sait qu'il a encore des problèmes avec son ex-femme. Quand Caleb et Laysha se rendent à la dernière adresse connue du chien de guerre disparu et y découvrent un cadavre humain, la vie prend un tournant sordide.


Pire encore, on les a vus là-bas et ils deviennent tous les deux des cibles… dans un jeu que Caleb doit gagner sous peine de perdre tout ce qui compte dans sa vie.

LanguageEnglish
PublisherValley Publishing Ltd.
Release dateFeb 7, 2023
ISBN9781773367446
Caleb (French): K9 Files : chiens de guerre, #11
Author

Dale Mayer

Dale Mayer is a USA Today bestselling author who writes for the young, the old and those in-between. Some of her books are hot, some are sweet. Some will keep you up at night with a light on to keep the boogie man away and some you'll want to cuddle close. She's long given up on trying to fit a specific genre. Instead she honors the stories that come to her - and some of them are crazy, break all the rules and cross multiple genres! And that's okay too. There is one guarantee with each book - it will be a great read - each and every time.

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    Book preview

    Caleb (French) - Dale Mayer

    Caleb

    Bienvenue dans la toute nouvelle série de l’auteur à succès USA TODAY Dale Mayer, que les fans attendent : les K9 Files, qui permet aux lecteurs de retrouver les inoubliables hommes de SEALs of Steel dans une nouvelle série de romances à suspense remplies d’action et de rebondissements. Pssst… vous retrouverez aussi certains de vos personnages préférés de SEALs of Honor et Heroes for Hire !

    Pour Caleb, le retour dans sa ville natale à l’occasion du mariage de son frères aurait dû être une source de joie exceptionnelle. Ce n’est pas tout à fait vrai, cela dit, car il s’avère que son frère va épouser son ex-femme. Il n’a aucune envie d’assister à cet événement, mais il décide tout de même de s’y rendre. Après tout, sa meilleure amie, Laysha, habite dans la même ville et ils se sont promis de se revoir. Sans compter qu’on lui a demandé de chercher un chien de guerre disparu peu de temps après son adoption.

    Caleb est de retour. Mieux encore, il séjourne chez elle. Laysha est aux anges, même si elle sait qu’il a encore des problèmes avec son ex-femme. Quand Caleb et Laysha se rendent à la dernière adresse connue du chien de guerre disparu et y découvrent un cadavre humain, la vie prend un tournant sordide.

    Pire encore, on les a vus là-bas et ils deviennent tous les deux des cibles… dans un jeu que Caleb doit gagner sous peine de perdre tout ce qui compte dans sa vie.

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    Prologue

    Badger s’installa dans la salle du conseil de la Titanium Corp avec toute l’équipe originelle – Erick, Cade, Talon, Laszlo, Geir et Jager –, ce qui était inhabituel.

    — Je viens bien d’entendre que Rowan revient au Nouveau-Mexique avec Brandi ?

    — Oui. Toute la clique est là. Y compris Hershey, le chien de guerre, et le labrador de Brandi, Lacey, avec ses trois petits, dont j’ignore les noms, s’ils en ont, expliqua Geir. Ça, c’est une fin heureuse.

    Talon secoua la tête.

    — On devient vraiment doués, hein ?

    Badger gloussa.

    — Et je te fais confiance pour t’en attribuer tout le mérite, répondit-il.

    — Que veux-tu dire ? s’enquit Erick. On a tous fait du sacré bon boulot.

    — Peut-être, répondit Badger, mais pour faire court, ils ont trouvé eux-mêmes une solution et c’est ce qui compte.

    — Et les chiens de guerre ont une toute nouvelle vie, renchérit Cade.

    — Une toute nouvelle vie, mais aussi une famille, dit Badger. C’est le plus important. Non seulement Hershey a retrouvé Rowan, mais il vivra une retraite parfaite, à présent.

    — On pourra aussi les voir, dit Kat en entrant. J’ai hâte de rencontrer Brandi.

    — Pourquoi ça ? demanda Jager.

    — Elle s’intéresse aux cellules souches, dit-elle. Je veux lui parler du rajeunissement de certaines cicatrices sur les zones d’amputation.

    Elle inclina la tête en regardant Badger, d’un air à la fois mignon et sexy.

    — Tu sais que ce serait incroyablement bénéfique de l’avoir dans le coin.

    Les hommes la regardèrent, alors que Badger passait un bras autour de sa femme, l’embrassait sur la tempe et déclarait :

    — C’est Kat. Elle veut toujours rendre nos vies meilleures.

    — Hé, tu ne peux pas me contredire, dit-elle en pivotant pour le prendre dans ses bras.

    Il baissa la main et lui tapota le ventre.

    — Au cas où vous ne seriez pas au courant…

    Immédiatement, leurs collègues bondirent et vinrent les étreindre.

    — Nous sommes aux anges, dit-elle, mais il reste encore des chiens de guerre qui ont besoin d’être surveillés.

    — C’est vrai. Et le commandant m’a contacté pour dire que nous avions fait un excellent boulot, au point où il se demande si nous pouvons accepter d’autres cas.

    Les hommes le scrutèrent, choqués.

    — Nous n’en avons pas encore fini avec ceux que nous avons, déclara Laszlo.

    — Je le sais. Je le sais bien, dit Badger. Alors on doit achever ces missions-là et peut-être réfléchir à ce que nous voulons faire. Il a des cas supplémentaires pour nous.

    — Je suis partant, dit Geir.

    — Je suis d’accord, renchérit Talon pendant que les autres acquiesçaient. Alors, qu’est-ce qu’on a ?

    Geir saisit l’un des deux premiers dossiers de chiens de guerre, celui qui était le plus proche de lui, et il l’ouvrit.

    — Que sait-on sur celui-là ? demanda Eric en sirotant son café.

    — Texas, dit-il. Il est à la frontière, à El Paso.

    — Et alors ? Le chien est parti au Mexique ?

    Cade jeta un coup d’œil à tous les hommes réunis dans la pièce.

    — Nous n’en avons aucune idée, remarqua Geir. Un jour, il était avec sa famille et le lendemain, il était parti.

    — Kidnappé, attaqué par des coyotes, blessé par balle ? demanda Laszlo.

    — Aucune idée, répondit Badger. Pouvons-nous envoyer quelqu’un ?

    — Moi.

    La voix avait résonné depuis la porte d’entrée et tout le monde leva les yeux pour voir Caleb entrer.

    — Tu as un lien avec le Texas ? s’enquit Badger.

    — Oui, répondit-il. J’ai de la famille là-bas. C’est où, au Texas ?

    — Pas très loin d’El Paso, expliqua Geir.

    — Une bonne amie a une grande propriété là-bas, avec un grand terrain.

    — Les cultures ne poussent pas bien là-bas, hein ? demanda Talon.

    — Non, il faut beaucoup de terrain pour gagner sa vie, dit-il. Mais elle l’a acheté pour la paix et la tranquillité.

    — Tes proches habitent près de la frontière ? demanda Geir.

    — Des deux côtés de la frontière, en fait, dit-il. Quel est le problème avec le chien ?

    — Je n’ai pas grand-chose à te dire, dit Geir en lisant rapidement le dossier. Il a été adopté par une famille et, quand le gouvernement a effectué les premières vérifications, le chien avait déjà disparu.

    — C’était un fuyard ?

    — Il ne l’a jamais été, répondit Badger. Tu vas y aller pour découvrir la vérité ?

    — Oh oui, dit Caleb. J’en ai envie.

    — Tu as une raison cachée pour y aller ? s’enquit Talon.

    — Je ne me cache plus, dit Caleb. J’y vais pour le mariage de mon frère.

    — Oh, bien, remarqua Kat. J’adore entendre parler de mariages.

    Cependant, le visage de Caleb s’assombrit.

    — Pas celui-ci.

    — Pourquoi pas ? demanda-t-elle.

    — Parce qu’il épouse mon ex-femme.

    Chapitre 1

    Caleb Dansworth sortit de l’aéroport et se dirigea vers les voitures de location, puis il entendit quelqu’un prononcer son nom. Il se retourna, et la surprise l’immobilisa quand Lazy – ou Laysha, de son vrai nom – se précipita vers lui. Il ouvrit les bras au dernier moment lorsqu’elle se jeta sur lui. Il rit, la serra contre lui et la souleva avant de la reposer.

    — Je ne m’attendais pas à te voir, dit-il.

    — Je t’ai envoyé un message disant que j’allais passer te prendre, répliqua-t-elle, mais je sais que tu voulais une voiture de location.

    — Je déteste ne pas avoir de véhicule, admit-il.

    — Et je ne voulais pas que tu paies pour un véhicule si tu ne restais pas très longtemps, dit-elle en reculant.

    Elle scruta tout de même son regard.

    Il tendit lentement la main et lui caressa la joue.

    — Bon sang, c’est bon de te voir, Lazy.

    — Ne m’appelle pas par ce surnom, répondit-elle en levant une main.

    — Lazy ? demanda-t-il avec un sourire narquois. Bon sang, on t’a rendu la vie dure avec ce surnom, n’est-ce pas ?

    — Oui, s’insurgea-t-elle en gloussant. Alors, qu’est-ce que tu préfères ? Tu veux rentrer à la maison avec moi ou tu veux t’arrêter et prendre une location ?

    Il fronça les sourcils.

    — Tu peux prendre une location en ville, si tu penses que tu en as besoin, expliqua-t-elle. Je peux toujours t’y conduire plus tard.

    — Je dois annuler celle que j’avais commandée.

    — Fais-le maintenant. Inutile de dépenser de l’argent si tu n’y es pas obligé.

    Il savait pourquoi elle disait cela, puisqu’elle avait grandi pendant longtemps sans avoir d’argent. De plus, elle savait ce qu’il avait traversé l’année dernière – ou du moins, en partie. En guise de réponse, il sortit son portable, alluma l’application qu’il avait utilisée et annula rapidement la location. Il ne savait pas vraiment s’il aurait des frais, mais à cet instant, il s’en moquait franchement.

    Elle rit et enroula son bras autour du sien.

    — Allez. On y va, dit-elle.

    — Tu es jolie. Mais tu es toujours jolie, déclara-t-il en jetant un coup d’œil à la blonde aux longues jambes à côté de lui, comme s’il ne l’avait jamais vraiment regardée par le passé.

    — Ah, répondit-elle en lui lançant ce grand sourire dont il se souvenait si bien. Si j’étais aussi jolie, tu serais venu me rendre visite plus souvent.

    Il ricana.

    — J’avais de nombreuses raisons de ne pas revenir.

    Elle acquiesça lentement.

    — Désolée.

    — Et pourtant, tu voulais que je vienne au mariage. Tu peux me rappeler pourquoi ? demanda-t-il.

    Il détestait ce qui se profilait à l’horizon.

    — Parce que ça t’empêche d’avancer, répliqua-t-elle immédiatement.

    — Tu parles, cracha-t-il.

    — Si. À la minute où tu découvres quelque chose que tu ne veux pas faire, tu sais que tu dois l’affronter.

    — Non, ce n’est vraiment pas mon cas.

    — Si. Tu aimes ton frère.

    — Ce qui est la raison pour laquelle je lui ai dit de s’enfuir quand il a commencé à sortir avec elle.

    Elle le fixa du regard, choquée.

    — Tu lui as vraiment dit ça ?

    — Bien sûr que oui, répondit-il. Comme tu l’as dit, j’aime mon frère. Cette femme est une vipère.

    — Je dois admettre qu’elle paraît un peu différente de lorsqu’elle était mariée avec toi. Enfin, je ne la connaissais pas assez pour le savoir avec certitude. Une fois que tu l’as épousée, je ne voulais pas me retrouver dans les parages.

    Cette déclaration lui tordit l’estomac.

    — Alors peut-être que je n’étais pas la bonne personne pour elle, déclara-t-il sèchement. Mais ça ne signifie pas que le traitement qu’elle m’a infligé était mérité.

    — Non, c’est vrai, répondit Laysha. Mais c’est la vie.

    — Oui, je suis d’accord avec toi.

    En lui jetant un coup d’œil en biais alors qu’ils traversaient la route, partant vers le parking, elle ajouta :

    — En plus, ça fait quatre ans que vous avez divorcé. Tu es sûrement passé à autre chose, maintenant, n’est-ce pas ?

    — Oui, dit-il. Enfin, j’ai été divorcé plus longtemps que je n’ai été marié.

    — Oui, cette mesure de temps rend les choses plus faciles, hein ?

    — Et toi ? Tu as aussi été mariée pendant quelques années.

    — Oui, c’est vrai, dit-elle en se renfrognant. Et je suis aussi ravie que ce soit terminé.

    — Alors qu’est-ce qui cloche chez nous ? On se marie, on pense que c’est la meilleure chose qui soit, et quelques années plus tard, on a hâte d’en sortir.

    — Parce que ce n’était pas destiné, dès le début.

    — Je ne suis pas sûr de croire à un scénario dans lequel je me marierais à nouveau, dit-il. Je ne pensais vraiment pas qu’épouser Sarah serait une mauvaise chose.

    — Et je ne pensais pas qu’épouser Paul serait une mauvaise chose, renchérit-elle, mais je ne sais pas vraiment si toi et moi, on s’est mariés pour les bonnes raisons.

    — Eh bien, je me suis marié rapidement parce que je retournais en déploiement, dit-il, alors je veux bien te l’accorder.

    — Exactement, dit-elle. Tu n’as pas laissé suffisamment de temps à votre relation pour découvrir si elle était vraiment comme tu le pensais.

    — Peut-être, mais j’ai aussi cru qu’elle était enceinte de mon bébé.

    — Oui, j’en ai entendu parler, dit-elle en acquiesçant.

    Elle montra l’autre bout du parking.

    — Je suis là-bas, de l’autre côté.

    Ils partirent dans cette direction.

    — Apparemment, elle l’a perdu dès que vous vous êtes mariés ?

    — Je n’étais pas en ville, mais oui.

    — Et ensuite, tu as découvert que ce n’était même pas le tien ?

    — C’est vrai. Et, bien sûr, après ça, il y a… Eh bien, c’est assez difficile de remettre la relation sur des rails.

    — Tu as déjà pensé que, peut-être, elle était terrifiée et cherchait simplement quelqu’un pour l’aider ?

    — Alors elle aurait dû le dire, cracha-t-il.

    Elle acquiesça.

    — Je suis entièrement d’accord avec toi.

    — En plus, dit-il, j’ai vraiment essayé, mais savoir qu’elle a déjà tenté de faire passer mon… le bébé de quelqu’un d’autre pour le mien…

    — Mais tu ne l’as pas su tout de suite, n’est-ce pas ?

    — Non. Pas immédiatement. Pas jusqu’à ce qu’on ait eu quelques disputes et qu’elle me le balance au visage.

    — Elle t’a déjà dit à qui était ce bébé ?

    — Non, répondit-il. Je le lui ai demandé, mais elle ne me l’a jamais dit.

    — À la base, tu ne savais pas que ce n’était pas le tien ?

    — Non. Je ne suis qu’un idiot. Je voulais croire…

    — Ça fait de toi quelqu’un de bien, dit-elle en lui tapotant le bras.

    — Je ne sais pas, dit-il. Quand j’ai découvert ce qu’elle avait fait, je ne me suis pas franchement comporté en mec bien.

    — Mais c’est une réponse humaine face à la trahison, n’est-ce pas ?

    — Je sais, dit-il, et ce n’était pas très amusant, comme expérience.

    — Tout de même, il est grandement temps que tu l’acceptes.

    — Oui.

    Il s’interrompit. Ils étaient arrivés devant sa voiture. Il regarda Laysha et dit :

    — Tu en as déjà entendu parler ?

    — Pas vraiment, je sais surtout les petites informations que tu m’as données, dit-elle.

    — Oui, et c’était il y a un moment.

    — J’ai entendu quelques rumeurs depuis, déclara-t-elle.

    Son ton le poussa à la regarder, tant il était surpris.

    — Comme quoi ?

    Elle soupira.

    — Je ne sais pas si je devrais te le dire.

    — Dis-le-moi, déclara-t-il d’une voix sèche. Rien n’est facile dans cette histoire.

    — Elle a mentionné que le bébé qu’elle a perdu quand elle était mariée avec toi était celui de ton frère.

    * * *

    Laysha Arkansas regarda l’homme qu’elle avait toujours aimé pour voir sa réaction face à cette nouvelle. Il se contenta de la fixer, choqué. Elle grimaça. Elle sortit les clés de sa poche, déverrouilla rapidement la voiture et dit :

    — Allez. Monte.

    Elle le regarda et essaya pourtant d’ignorer son air dévasté lorsqu’il se dirigea lentement du côté passager et monta dans la voiture. Elle alluma promptement le moteur et pivota pour le regarder.

    — J’ai pensé que tu devais le savoir.

    Il la regarda, toujours muet.

    — Je sais, dit-elle. Je sais. Toutes les ramifications partent de là.

    Elle resta assise, espérant qu’il en parlerait.

    — Tu ne plaisantes pas, dit-il sèchement. Est-ce que je suis cocu depuis le début ?

    — Tu connais déjà la réponse. Ce n’est pas ton bébé, de toute façon. Maintenant, tu sais qui est le père.

    — Et mon frère ? Ils ont continué pendant tout notre mariage ?

    — Je n’espère pas, dit Laysha. J’aurais souhaité que ton frère et toi ayez une meilleure relation.

    — Eh bien, je le croyais, mais tu me pousses à me poser des questions.

    Il se retourna et regarda par la fenêtre passager.

    — Alors pose-lui la question pendant que tu y es et calme le jeu, dit-elle, puisqu’il n’y a rien de pire que de s’inquiéter de tout sans le dire.

    — Ça craint, répondit-il enfin avant de se focaliser sur elle. Et je n’en avais aucune idée. Ou peut-être qu’elle dit ça pour nous mettre des bâtons dans les roues.

    — C’est possible aussi. Ton frère a quitté la ville pendant quelques années. Tu t’en souviens ?

    — Donc peut-être qu’ils se sont séparés et qu’elle s’est accrochée à moi.

    — Je n’en serais pas surprise, et je comprends que tu la détestes probablement à cause de tout ce qu’il s’est passé, mais ne la laisse pas te détruire.

    Il haussa un sourcil et inclina la tête dans sa direction.

    Elle rit.

    — Oui, d’accord. Elle a un côté horrible, mais une autre part d’elle doit bien être salvatrice, non ? Ton frère l’aime.

    — Tu crois ? lança-t-il.

    Il secoua la tête et attacha sa ceinture.

    — Pense ce que tu veux penser, ajouta-t-il. Pour le moment, j’ignore totalement comment interpréter cette nouvelle.

    — Et c’est pour ça que je te suggère de leur en parler.

    — Savent-ils que je viens pour le mariage ? Et seulement le mariage ? C’est déjà bien assez sans que j’aille également aux répétitions.

    — Eh bien, ton frère voulait que tu sois son témoin, mais j’ai entendu dire que tu avais refusé ce rôle.

    — Oui, je ne voulais pas m’attarder plus que nécessaire.

    — Je crois que ton frère le comprend. Du moins, en partie. À mon avis, il espère aussi faire la paix.

    — Peut-être. Je ne sais pas si on peut véritablement faire la paix, tous les deux. Bien que… peut-être que je suis le crétin de l’histoire. Peut-être qu’ils sont faits pour être en couple et que j’étais leur fardeau pendant tout ce temps.

    — Ne nous en inquiétons pas, dit-elle en s’installant sur le siège conducteur.

    Elle mit sa ceinture.

    — Qu’en est-il de ce chien de guerre ?

    Il la scruta un moment et elle vit qu’il essayait manifestement d’arrêter de penser à son frère et à toutes les émotions que cela impliquait. Il prit une longue et lente inspiration.

    — Beowulf. C’est son surnom. Son nom officiel est une série de prénoms. C’est un chien de guerre entraîné, il a eu le droit

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