
ommençons par une bonne nouvelle : non, les virtuoses de la procrastination ne sont pas « juste » des fainéants. Une étude* parue fin 2022 a montré qu’ils sont en partie influencés par le fonctionnement de leur cerveau : celui-ci estime que l’effort demandé sera moins coûteux (en temps, en énergie…) s’il est réalisé plus tard. Forcément, dès qu’une tâche un peu pénible ou ennuyeuse se présente à eux, elle passe à la trappe. Bon gré mal gré, la plupart d’entre nous repoussent au maximum, mais finissent par s’y coller dans les délais. Pour certains, en revanche, c’est